Matsuyama

· Food, Illustration, Voyage

Il est temps de nous replonger dans la suite de mon road-trip japonais (plus d’un an après !… désolée si je prends mon temps mais je fais durer le plaisir !).

En route pour une visite de la ville de Matsuyama, dans la préfecture de Ehime, située au nord-ouest de l’île de Shikoku. Nous y avons posé nos valises 2 nuits afin de profiter de la ville mais aussi d’explorer à quelques kilomètres de là, le village de Ōzu (que je développerai dans un prochain article). Pour l’heure, retour en ville avec ces quelques pistes de visite !

 

Le château de Matsuyama

Ce château, situé sur les hauteurs de la ville est accessible à pied, en téléphérique ou en télésiège. Malheureusement nous avons eu droit à une météo mélangeant pluie et brouillard : pour nous, l’unique choix fut de grimper « à pied » mais les deux autres options auraient pu être drôles à expérimenter.

Le château, construit en 1603, ayant subi les bombardements durant la seconde guerre mondiale, a survécu grâce à de précieuses rénovations. Le brouillard ce jour-là n’a fait qu’amplifier l’ambiance mystérieuse du lieu, ce qui au final a rendu le parcours encore plus intéressant.

Nous avons choisi de visiter l’intérieur du château (il faut se chausser de pantoufles vertes quelque peu anachroniques, gracieusement prêtées sur place!). Il regorge d’objets d’époque, d’armures, de sabres et même d’une salle où vous pouvez enfiler une armure de samouraï pour profiter encore plus de l’ambiance shogun. Un peu kitsch mais jouissif !

La vue surplombant la colline offre un spectacle contrasté entre ces vieilles pierres du passé et le panorama parsemé d’immeubles modernes : choc temporel !

 

Dogo onsen

De retour sur la terre ferme, direction Dogo onsen honkan, un bâtiment qui aurait inspiré Hayao Miyazaki pour son film d’animation « Le voyage de Chihiro ».

Ces sources chaudes de la ville seraient les plus anciennes du Japon et sont ouvertes au public. Nous n’avons pas pris le temps de nous y relaxer mais sachez que vous pouvez y prendre un bain (l’eau aurait des vertus thérapeutiques) et profiter du salon de thé au 2ème étage.

Nous nous sommes contentés d’un bain de pied à l’extérieur, très agréable aussi malgré tout. Cela nous a permis d’attendre patiemment la grande horloge animée « Botchan karakuri clock » qui prend vie chaque heure de 8h à 22h avec de petits personnages qui surgissent et dansent autour cette horloge magique.

Le bain de pied à Dogo onsen en attendant l’animation de l’horloge Botchan Karakuri

 

A deux pas, la gare « Dogo onsen » est aussi très pittoresque avec cette locomotive vintage.

Si vous venez de rater l’animation de l’horloge, vous pouvez toujours occuper vos 60 minutes en flânant dans la Dogo arcade, une allée couverte abritant de nombreuses boutiques de souvenirs pleines d’objets dérivés estampillés de la mascotte de la préfecture de Ehime, Mikyan (un hybride entre une mandarine et un ours). Gourmandises locales sont également au rendez-vous. N’oubliez pas de revenir à l’horloge !

Mikyan, la mascotte de Ehime est partout !

 

Le temple Ishite-ji

Encore une fois, nous ne perdons pas de vue le pélerinage de Shikoku et de ses temples, d’autant plus lorsque le temple numéro 51 se trouve tout près de Dogo Onsen : une pierre deux coups !

L’accès à ce temple est néanmoins peu rassurant lorsque l’on choisit de passer par un petit passage obscur reliant la route au temple ! Nous avons quitté la route pour nous engouffrer dans cette pseudo grotte à peine éclairée (je hurlais tous les mètres, en avançant : Chochotte ? Moi ?) mais la récompense n’en est que plus appréciable : cette nouvelle calligraphie se mérite !

Si vous avez peur du noir, choisissez l’accès par la route pour vous éviter quelques sueurs froides même si entre nous, vous ne risquez pas grand chose (…mais vous savez, quand l’imagination va bon train…).

 

Les spécialités de la ville

Botchan dango et Taruto

 

Matsuyama est réputée pour sa production d’agrumes et de mandarines appelées « Mican » que vous verrez déclinées sous toutes formes de gourmandises : glaces, gâteaux, gelées, jus… Rafraîchissant !

On trouve également le Botchan dango, une sorte de brochette de mochis de 3 couleurs différentes et le Taruto, un sponge cake au yuzu et haricot rouge.

Nous avons aussi goûté aux plats locaux dans un restaurant, SUSHIMARU HONTEN (2 Chome-3-2 Nibancho, Matsuyama) situé non loin de notre hôtel.

Le plat signature de la région de Ehime est le Taimeshi (riz à la daurade). Dans la ville de Matsuyama, la daurade est censée porter chance : on accepte donc avec plaisir !

Ce plat doit être dégusté selon un certain protocole grâce aux différents ingrédients présents sur le plateau : Ajouter les condiments sur le riz, mélanger l’oeuf à la soupe, ajouter la daurade et les oignons à cette soupe, les déposer ensuite sur le riz avant de verser la soupe et se régaler.

Le Taimeshi prêt à être dégusté, après mélange et le Matsuyamazushi

 

Un autre plat local, le Matsuyamazushi n’est autre qu’un bol de riz vinaigré surmonté de poisson cru et d’anguille. Plus classique mais tout aussi bon.

Le 2ème soir, nous avons choisi de déguster des brochettes yakitori dans le restaurant KURO TENGU. Il ne me semble pas que les yakitori soient connues pour être la spécialité de la région mais régalade quand même !

Nous nous sommes laissés tenter par un assortiment de brochettes à la carte (asperges enroulées dans du lard, aubergine, poulet…) et de yakionigiri (boulettes de riz grillées au bon goût fumé). Tellement réconfortant !

 

Yakitori et yakionigiri

 

Notre hôtel à Matsuyama

Pour nos 2 nuits, nous avons choisi un hôtel du centre-ville, très bien placé : le Dormy Inn Matsuyama Natural Hot Spring. Les chambres sont sans fioritures, simples mais confortables. On peut également profiter du onsen sur le toit mais nous n’avons pas eu le temps de nous y attarder.

Le petit-déjeuner sous forme de buffet est copieux et majoritairement salé, comme partout au Japon : l’occasion de déguster du natto au saut du lit, pour les plus aventureux !

 

J’espère que ce tour d’horizon de Matsuyama vous aura plu : la prochaine fois, je vous raconterai notre escapade « randonnée » à Ōzu, située à 50mn de Matsuyama. Un village plein de charme comme on les aime… Attention coup de coeur !

Five senses #17

· Beauté, Culture, Déco, Mode

Je vous retrouve aujourd’hui avec un 17ème article « Five senses » pour vous faire part, comme d’habitude, de ce qui a pu émouvoir mes 5 sens dernièrement. J’espère que vous prendrez plaisir à lire ce billet et que vous y ferez de belles découvertes : Bonne lecture !

 

Le goût

J’ai acheté ce livre avant le confinement et viens tout juste de le terminer… c’est dire l’illustration parfaite de la slow life !

« Un sandwich à Ginza » se dévore ou au contraire se savoure lentement… ce que j’ai fait. L’autrice Yôko Hiramatsu nous dévoile avec une précision multisensorielle de délicieux mets nippons au détour d’une adresse fétiche, d’un lieu pittoresque en passant de Osaka à Tokyo, au fil des saisons. Quelques planches BD du maître Jirō Taniguchi viennent agrémenter ses récits : un bonus qui ne fait qu’améliorer le délice.

« Un sandwich à Ginza » de Yôko Hiramatsu (illustré par Jirō Taniguchi) Editions Picquier

 

Au fil de ma lecture, j’ai été ravie de découvrir le temple de l’Omurice (omelette fourrée au riz), les joies d’une fondue hivernale revigorante (nabe) ou les secrets d’une simple cantine d’entreprise.

Du dépaysement et des descriptions qui donnent l’eau à la bouche (sauf l’épisode de l’ours qui m’a quelque peu rebutée). J’ai été autant séduite qu’avec le manga « Le gourmet solitaire » de Jirō Taniguchi. Un récit contemplatif qui fait voyager et donne envie de tester de nouvelles saveurs.

 

La vue

Comme je l’ai dit sur Instagram, nos affiches du salon n’ont pas été changées depuis 3 ans et bien qu’elles aient été utiles pour décorer notre mur, il était temps d’accrocher des images plus personnelles, qui nous rappelleront davantage de souvenirs. Et quoi de plus réjouissant que de choisir des photos prises lors de nos voyages au Japon ?

Le plus difficile a été d’en sélectionner 3 (nous avons gardé à gauche l’agrandissement de la vue de la tour SkyTree de 2014 que nous aimons toujours autant).

Teeshirt vintage customisé avec un patch MadHatterPlushies (déjà vu ici)

 

Certaines photos étaient jolies en couleur mais devenaient austères en noir et blanc et nous ne souhaitions pas trop de photos « 1er degré » (vues classiques de monuments japonais, kimono/yukata, tori…). Après de longues heures de concertation, voici donc les heureuses élues :

  • Une photo de moi et mon chéri, assis au loin à côté de l’œuvre de Yayoi Kusama à Naoshima, prise par un touriste à qui nous avons confié notre appareil le temps de la photo (j’avoue que nous ne le ferions peut-être pas dans n’importe quel endroit mais le Japon reste quand même « safe » à ce niveau-là). Une certaine sérénité s’en dégage alors qu’en vrai… pas du tout : il y avait une dizaine de personnes qui patientait pour une photo à côté de cette célèbre citrouille… mais ce contraste des backstages nous fait rire et nous rappelle les bons moments passés sur cette île exceptionnelle.
  • Un détail architectural de notre hôtel à Awaji designé par Tadao Ando : On a tellement apprécié notre séjour dans cet endroit que le simple fait de regarder ces ombres entrecroisées de manière graphique nous apaise.
  • Cette maison Garyu Sanso dans la petite ville d’Ozu nous a envoyé du rêve plein les yeux (je vous détaillerai cette journée très bientôt) : à défaut de pouvoir vivre dedans, nous nous devions de l’afficher sur notre mur pour faire comme si.

 

L’odorat

Baume à lèvres Hurraw à la cerise

 

Depuis que le port du masque est fortement conseillé pour les sorties en ville, je ne porte que très peu de rouge à lèvres. Cependant je n’aime pas arborer un visage « nu » lorsqu’il m’arrive d’ôter mon masque (pour déjeuner par exemple). J’ai donc choisi une alternative colorée un peu moins soutenue qu’un rouge à lèvres : ce baume à lèvres teinté à la bonne odeur de cerise.

J’avais découvert cette marque grâce à une surprise de l’avent de la part de mon amie Candice (=un baume parfumé à la coco) et j’ai voulu tester celui-ci, tout aussi gourmand. La teinte reste très discrète mais cela me suffit dans ces conditions « masquées »  particulières.

 

Le toucher

Platine vinyle TN-400BT Noyer TEAC

 

Vous avez déjà vu des photos de cette platine vinyle sur le blog mais je n’avais pas consacré d’article dessus.

En effet, depuis 1 an, nous nous étions mis en tête d’investir dans une jolie platine de disques vinyle avec quelques critères assez arrêtés : Il fallait qu’elle soit peu encombrante, avec un plateau en bois, un couvercle transparent (pour protéger de la poussière), un son de bonne qualité, une bonne durabilité ET un émetteur Bluetooth pour que le son puisse sortir sur notre enceinte B&O Play.

Ce dernier critère nous a fait éliminer pas mal de platines qui satisfaisaient pourtant les critères précédents. Les puristes diront que pour un son optimal, il faut connecter sa platine vinyle sur un ampli et haut-parleurs mais notre priorité était aussi le faible encombrement, vu la taille de notre appartement et notre envie de minimalisme.

Il sera toujours possible de raccorder notre platine à un ampli plus tard, si nous décidons de vivre dans un endroit plus grand (et sans voisins !).

 

Enceinte bluetooth B&O Play A2 Bang & Olufsen (2016)

 

Pour l’heure, le son de cette platine japonaise reste très qualitatif et le plaisir d’écouter nos disques fétiches est intact.

À l’heure des plateformes de streaming et de la consommation virtuelle de la musique, j’avais cette envie de ressusciter l’objet et le plaisir d’ouvrir une pochette de disque, lire les textes des paroles, admirer les photos.

 

L’ouïe

Depuis la fin du confinement, je marche tous les matins une bonne heure avec les écouteurs vissés sur les oreilles : l’occasion pour moi de faire de l’exercice (qui avait été réduit à néant durant ces derniers mois) et d’écouter de nouveaux podcasts pour accompagner ma balade.

Voici 3 podcasts que je prends plaisir à écouter régulièrement lors de ces marches matinales (n’hésitez pas à m’en conseiller d’autres dans les commentaires !) :

 

THE MINIMALISTS : J’ai découvert ce podcast suite au visionnage du documentaire Netflix du même nom. Comme son nom l’indique, il donne des pistes de réflexion sur une manière de consommer moins, de moins s’encombrer d’objets pour vivre plus qualitativement, en abordant plusieurs thématiques du quotidien. Tout est en anglais mais cela est facilement compréhensible (si vous avez quelques bases, mais l’accent américain de Joshua Fields Millburn et Ryan Nicodemus est très clair).

KIFFE TA RACE : En cette période où les questions de racisme sont plus que jamais mises en lumière dans l’actualité, il est d’autant plus utile de s’instruire et d’analyser ses comportements au quotidien. Ce podcast animé par Rokhaya Diallo et Grace Ly aborde sans tabou les problématiques de racisme en compagnie d’un invité, le tout avec humour et fraîcheur. Apprendre à connaître l’autre et vivre en acceptant ses différences, c’est ce que ce podcast tente d’enseigner avec une pédagogie aussi accessible que nécessaire.

CD2TITRES : La madeleine de Proust musicale. Loïc y dévoile les secrets des meilleurs tubes de 1996 à 2003 : la période bénie de la Pop. Au programme en vrac, l’histoire de « Who do you think you are » des Spice girls, « Erase/Rewind de The Cardigans et d’autres pépites musicales dont on prend plaisir à réécouter en découvrant les secrets de l’époque. Une bouffée de nostalgie mais aussi plein d’infos intéressantes pour les passionné.e.s de pop (que je suis ! )

Shimanto

· Food, Illustration, Voyage

Notre road-trip japonais se poursuit ! Après avoir quitté la ville de Kōchi, nous descendons au sud de l’île de Shikoku pour atteindre Shimanto et y poser nos valises pour 2 nuits afin de bénéficier d’une journée complète de visite sur place.

On ralentit le rythme pour profiter davantage de la campagne japonaise et découvrir cette facette nippone que je préfère, celle un peu plus sauvage. Comme d’habitude, je vous emmène avec moi pour vous montrer cette partie rafraîchissante du Japon. On respire à pleins poumons, c’est parti !

 

Balade en yakatabune sur la rivière

Shimanto-gawa est un fleuve long de 196km, le plus long de Shikoku, réputé pour posséder une eau extrêmement pure et claire. On peut choisir de le parcourir en canoë kayak… Nous avons opté pour un moyen de locomotion bien plus traditionnel, le yakatabune.

 

Cette péniche traditionnelle japonaise est apparue durant l’époque Edo et servait de bateau privé aux shoguns (un équivalent ancestral du yacht privé en quelque sorte !). Lorsque l’on entre dans un yakatabune, on peut admirer le paysage de tous les côtés et en même temps, profiter d’un bon repas grâce à la longue table trônant au milieu tout en s’installant confortablement sur les coussins déposés sur le tatami.

 

Cette balade nous a été recommandée par les propriétaires du logement que je vous décrirai à la fin de l’article. L’embarcadère n’est pas vraiment facile à trouver (d’autant plus je ne me souviens plus de l’adresse exacte mais il me semble que la société s’appelait « Yakatabune Sakoya ») : Au pire, rendez-vous à l’office de tourisme de Shimanto ou montrez une photo de cet article et les habitants sauront vous guider.

Le guide/batelier du jour, se prénommant Hideaki, était extrêmement bavard et ouvert, malgré le fait qu’il ne parlait pas un mot d’anglais (merci Google translate de réussir à relier les gens de tous horizons !). Nous étions seuls avec lui à bord du bateau avec un couple de touristes venant de Hong Kong : la balade s’est donc faite en comité très restreint et ce fut très appréciable !

Ceci étant, Hideaki nous a expliqué que l’eau n’était pas très claire en cette saison à cause de la pluie et qu’il faudrait venir en hiver pour apprécier sa limpidité exemplaire. Il nous l’a prouvé en nous laissant feuilleter son album photo tout en racontant quelques anecdotes « people » vu qu’il était extrêmement fier d’avoir posé aux côtés de Kumamon, la mascotte « star » de la préfecture de Kumamoto sur l’île de Kyushu.

La balade nous a également fait découvrir les chinkabashi (ponts submersibles) enjambant le fleuve, construits sans barrière, afin de résister aux intempéries et inondations.

Comme toujours, les japonais savent composer avec leurs faiblesses pour s’adapter au mieux aux caprices de la nature.

 

Dragonfly park

Nous sommes partis visiter ce parc aux libellules de bon matin et encore une fois, nous étions presque les seuls touristes à nous y promener. C’est donc dans le calme le plus olympien que nous avons pu déambuler librement au milieu des nénuphars et des libellules.

74 espèces peuvent être observées tout au long de l’année : nous n’avons dû en distinguer que quelques unes dans leur habitat naturel mais c’était tout de même très apaisant d’assister à ce spectacle.

 

Le parc comprend également un musée des insectes et une petite boutique de souvenirs dont les bénéfices sont destinés à la sauvegarde des espèces de libellules.

 

Déguster des anguilles à Shimantoya

(SHIMANTOYA 2494-1 Yamachi, Shimanto, Kochi 787-0157) Ce restaurant est apparemment le plus populaire pour y déguster un bento à base d’anguilles fraîchement pêchées dans le fleuve Shimanto.

 

Nous y avons donc déjeuné avec une vue imprenable sur le cours d’eau. Les anguilles caramélisées et les crevettes y étaient savoureuses… et déguster tout cela assis sur un tatami rend l’expérience encore plus savoureuse (…ou douloureuse, tout dépend de votre souplesse !).

Le restaurant est même apparu dans un manga !

 

 

Notre petite maison à Shimanto

Si vous souhaitez assister à un home tour complet de ce logement à Shimanto, je vous invite à regarder mes stories à la une « Shikoku » sur Instagram : Tout ce que j’y raconte n’est pas vraiment fiable mais les amateur.trice.s de l’émission « La maison France 5 » y trouveront sans doute leur compte ;-). Plus sérieusement, cette petite maison était vraiment parfaite comme pied à terre dans la région… d’autant plus que les propriétaires vraiment adorables, nous ont donné de bons conseils pour dîner, faire nos courses, visiter les environs : On avait presque l’impression d’être des locaux !

Nous avons acheté quelques vivres dans le supermarché non loin de là et nous sommes composé le petit déjeuner solide et gourmand que vous pouvez voir sur la photo ci-dessus.

Voici donc l’adresse de cette maison, qui peut vous être utile si vous comptez séjourner dans la région : Shimanto river house Yuube-Tei (2082-7 Fuba Kamimachi, Shimanto – 787-0018 SHIMANTO). Voici leur site et page instagram : Dites leur bonjour de ma part !

 

En route vers Matsuyama !

Après cette petite pause nature, nous voilà repartis en direction de la ville de Matsuyama. Avant de vous décrire cette ville pleine de charme dans un prochain article, voici un aperçu des temples croisés sur le chemin entre Shimanto et Matsuyama : les 39, 40, 41, 42 et 43 (Enkō-ji, Kanjizai-ji, Ryūkō-ji, Butsumuko-ji et Meiseki-ji) … Et voilà 5 nouvelles calligraphies pour mon carnet Nokyocho !

 

 

J’espère que vous avez apprécié la destination du jour qui a été pour nous synonyme de jolies rencontres et de reconnexion avec la nature… avant de redevenir un peu plus citadins dans la prochaine ville de Matsuyama : à très vite !

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