Andaz Tokyo

· Food, Mode, Voyage

Avant de commencer sérieusement notre périple japonais d’automne (on va y arriver je vous assure !), je termine l’épisode Tokyo avec la découverte d’un nouvel endroit d’exception.

En effet, j’ai été à nouveau bien gâtée lors de mon séjour Tokyoïte puisque j’ai eu la chance de pouvoir séjourner dans le fabuleux hôtel Andaz Tokyo Toranomon, invitée par ce dernier. Ouvert depuis Juin 2014, cet établissement est encore flambant neuf et occupe les derniers étages de l’immense building Toranomon Hills, situé à proximité de la Tour de Tokyo et à quelques minutes de Ginza.

 

Bienvenue chez Andaz

A notre arrivée pour réceptionner la chambre, la convivialité et l’envie de mettre à l’aise est bien là : Pas de comptoir mais un salon dans lequel le concierge (ou l’ami, on ne sait plus très bien haha) nous reçoit, avec petites friandises et thé, avant de nous faire visiter notre chambre.

Située au 48ème étage, dès notre arrivée, la vue sur la Tour de Tokyo fait son petit effet !

Le design est un mélange de contemporain par ses lignes graphiques et de traditionnel avec les matériaux bruts comme le bois ou le papier japonais washi.

La moquette de couleur verte est assez surprenante mais c’est un parti-pris du designer Tony Chi qui voulait rappeler ainsi la notion de jardin japonais au sein même de la chambre.

Le sapin de Noël Edition 2015 par l’artiste française Marianne Guély

On nous explique que l’ambition de l’hôtel Andaz est de faire côtoyer joyeusement art de vivre et art tout court, celui-ci proposant régulièrement des activités culinaires et/ou artistiques par le biais de ses « Andaz salon » (j’aurais d’ailleurs bien aimé admirer l’artiste japonais Yoshi Itu customiser en live des baskets blanches, quelques jours avant notre arrivée mais mauvais timing).

 

Tentations gourmandes

Au pied de l’hôtel, le « Andaz Pastry Shop » sert des pâtisseries de saison au sirop d’érable ou au marron. Les éclairs sont particulièrement goûteux et n’ont rien à envier aux nôtres.

En ce qui concerne le petit déjeuner, j’ai testé les deux versions pour comparer : buffet en salle et service en chambre (pas le même jour, rassurez-vous).

La grande gourmande que je suis a été séduite par le buffet sucré-salé qu’offre l’hôtel (mention spéciale à la viennoiserie à la pâte feuilletée surmontée de framboises et aux gaufres qui ont satisfait mes envies de croustillant).

Buffet…

Il ne manquait que les soupes de nouilles pour que la satisfaction soit totale. (j’aime en manger le matin lorsque je suis en Asie, allez savoir pourquoi… les gènes doivent se retrouver dans leur élément).

… ou petit-déjeuner au lit

Le petit déjeuner servi en chambre laisse la liberté de déguster son plateau en yukata, bien calée dans son lit (astuce=possibilité immédiate de se rendormir après avoir mangé). Le pain perdu caramélisé est absolument merveilleux.

 

Le quartier de Toranomon Hills

Devant « Roots » de l’artiste Jaume Plensa

Une petite balade dans le quartier nous a permis de découvrir la mascotte du building : Toranomon ! (qui ressemble étrangement à Doraemon mais en version albinos).

C’est fou comme les Japonais collent des mascottes à toutes les sauces (et le merchandising qui va avec= Parfaite proie que je suis, me voila repartie avec des cartes postales à l’effigie de la brave bête en chouinant sur le fait que la figurine soit en rupture de stock).

 

Andaz Tavern

Le déjeuner au restaurant de l’hôtel est sans chichi (mais avec la vue et le service qui va bien quand même).

J’ai choisi la lunch box : un bento contenant des mets européens (le chef est autrichien) : gratin d’aubergine et salade d’avocat à l’honneur…

…alors que mon homme se sent l’âme carnivore avec son boeuf aux betteraves. Simplicité et qualité sont réunies.

 

JIYUJIZAI au AO Spa

Lors de mon séjour, j’ai également eu l’opportunité de bénéficier d’un soin personnalisé nommé Jiyujizai.

Après avoir répondu à des questions sur nos goûts en terme de senteur ou d’activité/saison préférée, on nous prépare au pilon et au mortier un gommage en fonction des réponses. Je me félicite donc de ne pas avoir avoué ma passion pour le camembert coulant. Mon gommage sentait délicieusement bon.

S’en est suivi un massage tonico-délassant de la main délicate de Saori (La princesse aux cheveux violet dans les Chevaliers du Zodiaque) pour finir par un bain au milieu d’un bassin rempli de bulles de gaz carbonique. Je ne pouvais pas rêver mieux.

 

Rooftop Bar

La vue y est absolument étourdissante puisque il se trouve au 52ème étage du building.

Le bar est également accessible aux personnes qui ne logent pas dans l’hôtel. Amateurs de vues vertigineuses et de cocktails originaux, cet endroit risque de vous plaire si vous êtes de passage à Tokyo.

 

The Sushi

Ce restaurant n’était pas prévu au programme mais voyant qu’il restait encore des places en passant devant (Seulement 8 sièges au comptoir) et ayant un peu la flemme de sortir, nous nous sommes dit que c’était un signe et n’avons absolument pas regretté (YOLO, comme on dit… en plus, on rentrait le lendemain sur Paris).

Le « fameux » (et spécial) natto

Le prix est plus élevé qu’un restaurant de sushi classique mais je crois que c’est l’un des meilleurs que j’ai goûtés jusqu’alors.

Unagi sushi (à l’anguille)

Pas de menu, on choisit à la carte ce que l’on souhaite et le chef Misato Masuda prépare au fur et à mesure que l’on déguste, sushi après sushi. Le courant est bien passé avec lui (même s’il ne parlait pas un mot d’anglais) mais tout au long du repas, nous avons réussi à communiquer par des Mmmm ou des oiishii (=délicieux en japonais).

 Le merveilleux otoro sushi (sushi au thon gras)

Du otoro sushi à l’unagi, on a même tenté les maki au natto, ce plat japonais traditionnel très spécial à base de soja fermenté. Tout était parfait.
 

Merci Andaz !

Merci à l’équipe de Andaz Tokyo de nous avoir accueillis aussi chaleureusement durant notre séjour. « Arrive a visitor, depart a local » inscrit sur l’écran télé de notre chambre à notre arrivée, vous ne pouviez pas mieux décrire ce que nous allions ressentir au moment de nous dire au revoir.

Crédit photos ©Tokyobanhbao sauf photos du sapin de Noël ©Andaz Tokyo


Ma Tenue

Veste et pantalon Cooperative (déjà vus ici et ici)
Top victorien Soft Grey
Baskets Stan Smith Adidas
Bracelets Dinh Van, Mya Bay

Rouge à lèvre « 16 Place Vendôme 364 » Color Riche L’Oréal Paris
Eyeliner Super Liner Black Lacquer L’Oréal Paris
Vernis 873 Carnal dentelle Color Riche L’Oréal Paris (+vernis paillettes Hello Kitty)

Un Noël étincelant

· Déco, Illustration, Mode

Comme promis, un petit billet déco de Noël ! Cette année, la magie de Noël a commencé tôt pour moi puisque cela fait plusieurs mois que j’ai commencé ma collaboration « étincelante » avec Swarovski.

Ornement Cloche de Noël Edition annuelle 2015 Swarovski
Ornement Pain d’épice Mickey Disneyland Paris

Avant mon départ au Japon, j’ai terminé in extremis une illustration qui allait servir pour des cartes de vœux qui sont actuellement distribuées en magasin.

J’espère qu’elles vous plairont et que vous aurez plaisir à écrire un petit mot derrière si vous décidez d’offrir un cadeau « étincelant » à l’un de vos proches !

A côté de ça, mon sapin est terminé : c’est la première fois que j’en fais un depuis que je suis sur Paris (je reste ici pour les fêtes cette année) et je ne me lasse pas de le regarder scintiller chaque soir.

Photophores Shimmer Swarovski
Plaid en laine Bloomingville

Mugs Primark
Etoile de sommet Maisons du Monde

J’ai finalement trouvé mon étoile de sommet et les ornements viennent d’un peu partout : Swarovski, Disneyland Paris, Ikea, Printemps, Tokyu Hands au Japon…

Photophore étoile argentée Swarovski
Cloche en verre Sass & Belle

Maisons La Redoute Intérieurs

Ornements Coeur et sapin en bois Ikea
Sucres d’orge, houx, pommes de pin Tokyu Hands

Mes préférés (et les plus magiques) sont les boules transparentes givrées et les flocons de neige.

Ornement boule de Noël Edition annuelle 2015 Swarovski

Ah! Qu’est ce que je vais aimer me pelotonner dans un plaid avec un bon chocolat chaud aux marshmallows en regardant mes comédies cheesy de Noël préférées (Bridget jones et Love Actually en première place) en attendant le jour J !

(Bon, en vrai, je crois que je ne vais pas arrêter de travailler aussi, mais ça fait moins rêver de vous dire ça !)

Peter grill

· Food

Lors de mon séjour à Tokyo, j’ai eu l’honneur d’être invitée à déguster un repas d’exception au restaurant Peter grill, dirigé par le chef Jun Ishii.

Situé au 24ème étage de l’hôtel Peninsula Tokyo, il offre une vue imprenable sur Tokyo et le palais impérial. Ce restaurant est parfait pour fêter un événement ou tout simplement pour le plaisir de se faire plaisir (ou l’envie d’avoir envie). En tous cas, ce jour-là, mon homme et moi avons savouré chaque minute passée là-haut, que ce soit au niveau de l’ambiance ou du contenu dans l’assiette.

 

Jeux de lumière et vue exceptionnelle

Arrivés dans le restaurant, l’atmosphère tamisée impressionne un peu mais nous sommes très rapidement mis à l’aise par le serveur, qui, tout sourire, nous installe à une table avec vue sur les jardins du Palais impérial. WOW! Magique.

Il prend le temps de nous expliquer le contenu de la carte, les différentes spécialités de l’endroit.

Comme on peut s’y attendre avec le nom du restaurant, la viande est mise à l’honneur et plus particulièrement la viande de boeuf japonaise (wagyu). Différentes variétés sont proposées.

J’ai, par le passé lors de mon premier périple au Japon, eu la chance de déguster le célèbre boeuf de Kobe (vous savez, ce boeuf persillé de gras, qui est censé écouter de la musique classique tout en se faisant masser à la bière, durant toute sa vie, sans stress, sans bousculade, ce qui expliquerait l’exceptionnelle tendreté de sa viande) et chaque bouchée fut mémorable.

On nous explique que le boeuf est classé en différents niveaux de qualité de A1 à A5. Ici on ne sert de la viande qu’à partir de la qualité A4 : au moins, on est fixé : pas de place au moyen bof.

Devant ma carte, j’hésite et me laisse tout de même tenter par la qualité supérieure A5 histoire de la goûter une fois dans ma vie haha ! Mon homme joue la carte de l’indécision en optant pour la sélection de 3 viandes différentes.

 

L’entrée

Mais tout d’abord, une entrée pour se mettre en appétit: je commence avec du poisson en dégustant un « Peter style sashimi » avec des légumes de saison , de la sauce soja au wasabi, des flocons croustillants de soja et de la sauce à l’avocat et wasabi.

Impeccablement présenté, je teste chaque morceau de poisson dans une sauce différente.

Ces flocons de sauce soja sont très intéressants puisqu’ils apportent une texture supplémentaire au poisson fondant (oui, je sais je suis une grande psychopathe des aliments multi-textures « croustillant-fondant-moelleux-élastique » c’est mon dada).

Mon homme admire (et savoure) son carpaccio de thon et sa mayonnaise à l’avocat et au wasabi à déguster avec une feuille de nori. Le frais et le bon sont au rendez-vous.

 

« Love me tender… »

Place ensuite au précieuuuux ! Mon  tendre filet de « Gifu Hidagyu A5 »… Explosion en bouche, orgasme papillaire.

J’aurais toutefois aimé un accompagnement plus diversifié que le petit bouquet de chou-fleur mais il faut croire que la viande demande l’exclusivité pour exprimer tout son « talent ».

Dans son assiette, du A4 cotoie du boeuf de Kobe et de l’entrecôte à 40 jours de maturation (« 40 days dry aged beef »). Magnifique également. Tout fond littéralement dans la bouche.

Et en avant pour une grande portion de frites, pas de régime qui tienne : 100% plaisir je vous dis !

 

Le dessert

Difficile de rivaliser avec ce grand moment gustatif, nous choisissons tout de même de terminer le repas par un dessert.

Gâteau au thé vert-chocolat blanc et sa glace vanille pour moi.

Alors que mon homme se laisse tenter par un burger sucré aux fruits et crème brûlée à la présentation originale.

Une fois le repas terminé, une tisane et au lit, nous prenons le temps d’admirer la vue encore et encore, toujours émerveillés par ce cadre exceptionnel dans une ville exceptionnelle, en discutant de ce que nous allons faire le lendemain (TokyoDisneyyyyyyyland en l’occurrence), en regardant discrètement les couples à côté fêtant visiblement un anniversaire, distribution de cadeau à l’appui.

Pour notre part, notre cadeau, ce fut cette soirée. Merci Peninsula Tokyo.

 
PETER GRILL, PENINSULA TOKYO
1-8-1 Yurakucho,
Chiyoda-ku, TOKYO
(Métro Hibiya)

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