Cela fait longtemps que je ne vous ai pas fait découvrir une adresse japonaise dans la capitale : vous en trouverez déjà sur ma carte des bonnes adresses mais comme je reste avide de nouveaux endroits nippons à Paris, en voici une nouvelle !
Évidemment on fait le tri des « faux » restaurants japonais, mais si vous me lisez depuis longtemps, je vous fais confiance pour ne pas vous laisser prendre au piège (Menus A3 B6 ou sushis servis avec des nems et nougats mous, on passe son chemin hein ?).
Mais revenons à cette nouvelle adresse dont j’avais déjà entendu parler (par Gwyneth Paltrow sur son blog entre autre… Haha ! Quelle référence n’est-ce pas ?) mais que je n’avais jamais testée.
Où ? Pour qui ? Pour quoi ?
À mi-chemin entre la place Vendôme et le Jardin des Tuileries, cet endroit est à conseiller pour un dîner ou déjeuner en amoureux, pour fêter un événement particulier entre amis ou tout simplement pour se faire plaisir (ou encore pour croiser Gwyneth).
Compte tenu de la zone géographique, il faut s’attendre à des prix plus élevés que dans une cantine rue Ste Anne mais la variété des plats, le soin apporté à leur présentation justifient cet écart.
L’ambiance
Le décor est contemporain : meubles en bois sombre, épais et confortables coussins, possibilité de manger en tête à tête à une table cosy ou au contraire, posté devant le bar à regarder avec des yeux de merlan frit opérer les sushimen, c’est comme on veut.
Entrée
Le restaurant propose des menus sushis, d’autres façon Izakaya (c’est-à dire tapas japonaises), un bento à 45€ en semaine et un bento-brunch (57€) les week-ends. Nous avons choisi de piocher à la carte, pour nous faire une idée plus complète de la cuisine du chef Toyofumi Ozuru.
En entrée, nous avons opté pour des sushis à la carte avec les valeurs sûres comme le Hamachi (yellow tail) et le unagi sushi (anguille). Le premier est l’un de mes préférés et dès que je le vois dans un restaurant, je ne peux m’empêcher de le commander : fondant à souhait.
Sushis à la carte
Belle découverte que ces makis au crabe de mue (soft shell crab sushi) qui croustillent sous la dent et coup de coeur spécial pour le spicy tuna sushi (orange sur la photo) : l’originalité de celui-ci, c’est qu’il est préparé avec du riz croustillant dehors et fondant dedans, la juste dose de « spicy » pour le thon : je craque ! Original ET bon.
Nous décidons de tester également le Unagi to foie gras no crêpe, autrement dit, des crêpes fourrées à l’anguille grillée, au foie gras poêlé et légumes croquants.
Unagi to foie gras no crêpe
Gustativement moins fou que le spicy tuna sushi (la crêpe manque un peu de texture et de goût) mais cela reste bon. Le foie gras poêlé me prend toujours par les sentiments, de toutes manières.
Plat
En plat de résistance je me laisse tenter par le Saka Mushi : le filet de bar de ligne à la vapeur parfumé au saké sur un lit de tofu frit et de champignons.
Saka Mushi
Très bien préparé, le poisson est fondant, le tout relevé par le goût du saké. J’adhère.
Gyu Teriyaki
Mon homme déguste le Gyu Teriyaki : filet de boeuf grillé sauce teriyaki. J’ai négocié d’en voler un morceau dans son assiette afin de profiter moi aussi de cette chair bien tendre et juteuse. Une bouchée de viande, une bouchée de riz, c’est parfait.
Dessert
Sur la carte des desserts, une fois n’est pas coutume, nous avons l’embarras du choix.
Le serveur nous explique que certains desserts sont préparés spécialement pour le restaurant par Philippe Conticini, de la Pâtisserie des Rêves parmi d’autres spécialités plus classiques, préparées par le restaurant.
Kyoto-Brest de Philippe Conticini
Je me serais bien laissée séduire par des mochis glacés ou un roulé au matcha mais j’ai finalement choisi le Kyoto-Brest pour faire honneur à notre cher Philippe.
Je crois l’avoir déjà goûté il y a 3 ans, lorsque la Pâtisserie des Rêves avait sorti des éditions spéciales de ses pâtisseries en version japonaise mais je ne m’en lasse pas.
Crème d’amande mélangée à de la pâte de haricot rouge et mangue fraîche, petits choux saupoudrés de matcha, c’est toujours un délice.
Grand cru chocolat, de Philippe Conticini
Mon homme fond pour le Grand cru chocolat, bon aussi mais plus classique.
En résumé…
Bonne adresse pour prendre son temps, découvrir des saveurs un peu plus cuisinées et élaborées que dans son restaurant de sushis habituel et goûter au spicy tuna sushi ! (non, je ne m’en remets pas).
Restaurant KINUGAWA
9 Rue du Mont Thabor
75001 Paris
(Métro Tuileries)