Il y a quelques semaines, j’ai été conviée à participer à un repas de Noël #LaTableBadoitNoel organisé par Badoit au restaurant l’Acajou de Jean Imbert, le gagnant de Top Chef saison 2.
Nous étions plusieurs blogueurs à avoir eu cette chance et durant la soirée a eu lieu un concours photo Instagram : la personne qui prendrait la plus jolie photo du repas (le jury étant composé de l’équipe Badoit et de Jean Imbert) gagnerait le droit de revenir dîner avec la personne de son choix dans cette même enseigne. Motivant non ?
Le repas de Noël s’est très bien passé, j’ai pu savourer les préparations du Chef mais j’avoue ce jour-là avoir été un peu déçue par rapport à l’idée que je m’en faisais. Les repas de groupe ne sont pas ceux durant lesquels on peut juger précisément la cuisine de quelqu’un, vu les contraintes de timing pour présenter un plat à 25 personnes en même temps, les quantités à préparer etc. D’où l’origine de ma déception sans doute.
Mais le destin fait bien les choses et devinez quoi ! Ma photo Instagram a été sélectionnée ! Apprenant la nouvelle, mon homme s’est naturellement imposé comme mon +1 (il ne perd pas le nord quand il s’agit de son estomac) et nous voilà de retour il y a quelques jours à l’Acajou, pour tester le restaurant dans des conditions réelles !
Le Menu
Le soir, un menu unique à 70 euros est proposé sur une ardoise : Parmi cette liste, on peut choisir 3 mets (toutes les combinaisons sont possibles : 2 entrées 1 plat, 3 entrées (pour ceux qui surveillent leur ligne) , 3 plats (pour ceux qui veulent défier ces mêmes personnes qui surveillent leur ligne) etc etc. Ce menu inclut également le fromage et 2 desserts ! Wow ! Ça ne plaisante pas !
Les entrées et plats
Une fois le menu choisi, on se laisse tenter par le beurre au piment d’espelette à tartiner allègrement sur ce pain, ô mon dieu, croustillant juste comme il faut. J’aurais dû demander l’adresse du boulanger : ce pain est tout simplement terrible. Un amuse-bouche (velouté d’endive, de mémoire) nous est également offert.
Vient alors mon entrée : Le Poireau crayon Pleine de terre avec sa mousse à l’orange. Mélange subtil de saveurs et de textures (le croquant des petits croûtons !) parfait pour ouvrir l’appétit.
Mon homme s’est laissé tenter par le tartare de St Jacques dont je goûte quelques bouchées (c’est comme avec le pain, j’ai du mal à m’arrêter) : c’est clairement le genre d’entrée que j’aime : le frais des Saint Jacques cohabite avec le fondant d’une crème banane oseille et le croquant des fines lamelles de radis : je suis fan.
Notre 2ème sélection arrive. Je choisis le lieu jaune de Bretagne sur sa mousse coco curry. Encore une fois superbe. Très bien assaisonné : je suis agréablement séduite.
Mon cher et tendre, en toute simplicité, choisit le Caviar/oeuf bio (parce qu’il ne rêve/pense/vit que pour les oeufs bio et qu’il ne pouvait évidemment pas laisser passer cette occasion d’en goûter hehe). Encore une fois une association à tomber avec cette crème onctueuse et de petites pommes de terre cachées en dessous.
Puis, pour notre 3ème choix, nous optons pour le boeuf maturé de Corrèze, servi en cocotte pour deux avec une sauce à base d’olive noire (si je me souviens bien). Une viande extra tendre, une purée de pomme de terre ultra légère. Il n’en restera rien (sauf la cocotte).
Fromage et desserts
On nous propose ensuite le fromage : du Saint Nectaire. Une nouvelle occasion de mordre allègrement dans un nouveau morceau de pain.
Puis les deux desserts arrivent, comme une surprise.
Enfin pas entièrement car le premier, je l’ai déjà goûté lors du repas de Noël et j’avais justement été un peu déçue car il nous avait été servi en petite quenelle au milieu d’une assiette. Un goût d’inachevé selon moi.
Mais cette fois-ci servi dans un bol en plus grande quantité j’ai trouvé cela parfait (Ogresse, le retour) : délicieuse association de pamplemousse, sorbet potiron et mousse au chocolat blanc.
Je lui avais reproché un manque de croquant lors de repas de Noël (Un seul facteur croustillant (biscuit? pâte sablée?) vous manque et tout est dépeuplé). Cette fois-ci, je ne sais pourquoi, je le trouve particulièrement adapté tel qu’il est. Après ce repas copieux, c’est bizarre mais je ne l’imagine pas accompagné d’autre chose.
… sauf peut-être d’un 2ème dessert (… alleeez ! si vous insistez) qui cette fois-ci éclate tout sur son passage (même le bouton de mon pantalon je présume? ) : une pomme surmontée d’une légère brioche et nappée de caramel au beurre salé !
Ouch ! Délicieux ! Servi dans ces assiettes qui symbolisent à merveille le partage, ce dessert clôture à idéalement ce dîner.
Moralité, il ne faut jamais rester campé sur un première impression (surtout lorsqu’il s’agit de repas de groupes) : vous allez peut-être me dire que mon avis est biaisé par le fait que j’aie été invitée mais ce soir-là, j’avais beau chercher, il n’y avait vraiment rien à redire : la qualité, la quantité, le service, l’homme qui savourait des oeufs bio en face de moi … Ah si ! Peut-être les miettes de pain en pagaille sur la table, mais ça c’est mon côté Bree Van de Kamp qui parle.
RESTAURANT L’ACAJOU
35 bis Rue Jean de la Fontaine
75016 PARIS