Day 14 : Notre ryokan à Ise

· Illustration, Mode, Petites tenues en situation, Voyage

On reprend encore le train pour nous diriger vers Ise, situé dans la préfecture de Mie. La modernité et l’effervescence de Tokyo ou d’Osaka semblent bien loin ! D’autant plus que nous avons choisi, pour cette étape, de loger dans une auberge traditionnelle (=ryokan) appelée Hoshidekan.

Je n’avais jamais expérimenté ce type de logement lors de mon précédent voyage et j’étais curieuse de découvrir cette douceur de vivre « à la japonaise ».

Dès l’arrivée, nous sommes accueillis par un jeune hôte qui parle quelques mots d’anglais, ce qui nous sera très pratique pour comprendre comment respecter les règles de vie dans cette maison traditionnelle. Après nous être déchaussés à l’entrée, la visite des lieux se fait sans attendre.

Il nous montre alors le petit jardin central, très fier de son « suikinkutsu 水琴窟 », un ingénieux système qui consiste à verser de l’eau dans un tube en bambou. Ainsi, on peut profiter de la douce chanson réalisée par le ruissellement de l’eau.

Nous dormirons  sur un futon que l’on dépliera la nuit tombée, sur le tatami de notre chambre avec vue sur le jardin.

En ce qui concerne la salle de bain, il faudra la partager avec les autres habitants du ryokan mais je vous rassure, nous ne nous baignons pas tous en même temps (quoique si vous êtes d’humeur philanthrope…) : la porte se ferme à clef, il suffit juste de s’entendre sur qui ira se baigner en premier.

 A l’intérieur de la salle d’eau, on se croirait dans un épisode de Ranma 1/2 : on s’assoit sur des petits tabourets afin de se laver à l’eau et au savon (à l’aide d’un petit seau de bois ou d’un traditionnel pommeau de douche pour ceux qui ne voudraient pas changer leurs habitudes).

Une fois bien propre, on peut choisir de se plonger dans le bain à 42°C  histoire de se détendre entièrement. Le pied !

 

Pour faire honneur à l’endroit, j’ai revêtu le yukata (kimono d’été) que j’ai acheté à Tokyo, Asakusa en compagnie de « Kotome-san », ma tante japonaise.

J’ai profité de sa présence pour lui poser toutes les questions possibles et m’assurer que je ne faisais pas de faux pas une fois que je me m’habillerai ainsi (« Peut-on porter des chaussettes (=tabi) avec un yukata ? Quelles sandales (=getta) choisir? On recouvre le pan gauche sur le pan droit du col n’est ce pas ? » etc etc )

 

Le yukata est traditionnellement porté lors des festivals d’été ou dans les onsen (sources chaudes). Dans la boutique, j’avais le choix entre un obi (ceinture) traditionnel ou un obi avec le noeud déjà fait.

Yukata, obi, gettas et tabis achetés à Asakusa, Tokyo
Rouge à lèvre / lipstick Absolu Velours « Velours de Pourpre » Lancôme
Vernis à ongles/ nailpolish « I think in Pink » O.P.I

Je ne voulais pas tomber dans la facilité, j’ai donc demandé à la vendeuse comment réaliser le noeud dans le dos pour que je puisse le refaire plus tard dans les règles de l’art. Je suis restée une bonne heure dans la boutique, photographiant toutes les étapes avec mon Iphone (il existe des tutoriels sur Youtube cela dit) et victoire ! Nous avons réussi à le reproduire ici à Ise  !

Me voici donc avec un look du jour un peu « cliché japonais » mais c’était vraiment trop tentant, surtout dans un tel lieu ! J’espère que vous apprécierez  en attendant de retourner à nos visites !

 

Ryokan HOSHIDEKAN
2-15-2, Kawasaki
ISE, Mie

Previously on MY JAPAN TRAVEL DIARY :
Notre appart à Tokyo
Day 1
: Sumida Park & Asakusa
Day 2 : Namco Namjatown
Day 3 : Omotesando & Harajuku
Day 4 : Ueno Park
Day 5 : Errances gourmandes à Omotesando
Day 6 : Odaiba お台場
Day 7 : Tsukiji market, Meiji & Yoyogi
Day 8 : Tokyo Skytree
Day 9 : Dans le train pour Osaka !
Day 10 : Osaka Castle & Hanami au Mint
Day 11 : Osaka DenDen Town
Day 12 : Nagoya
Day 13 : Takayama Spring Festival

 

Arthur Ashe

· Mode, Petites tenues en situation

Contrairement à la mode des claquettes de piscine, j’adhère davantage à celles des baskets portées sur des tenues citadines. Vous avez déjà pu le remarquer avec mes New Balance ou autre Converse.

Une autre cible dans le collimateur depuis quelque temps: les très (trop?) populaires Stan Smith. On les voit partout et malgré tout, je ne m’en lasse pas. Mais voilà le hic : Rupture de stock de ma pointure (38 2/3 pour être précise) vu la frénésie depuis leur réédition.

Je les ai même cherchées au Japon mais toujours le même constat au pays du soleil levant. À mon retour de vacances, je me fais donc une raison jusqu’à ce que je voie une paire de Arthur Ashe sur Instagram : baskets blanches, même forme, même esprit.

Résultat : les voilà donc à mes pieds dans cette tenue « sporty-preppy » : un plan B qui est loin de me décevoir. Confort, design, tout me plaît. En plus, il me semble qu’Arthur Ashe était meilleur joueur de tennis que Stan Smith… victoire par Ace ! Jeu Set et Match, Arthur Ashe !

 


Ma Tenue

Trench « Maud » Pablo Gérard Darel
Bag « Melpomene » Clio Goldbrenner
Leather pants La Redoute (déjà vu ici)
Top « Candice » Pablo Gérard Darel
Watch Casio
Lipstick L’absolu Velours « Velours de Grenade » Lancôme
Sneakers « Arthur Ashe » Le Coq sportif

Day 13 : Takayama Spring Festival

· Illustration, Mode, Petites tenues en situation, Voyage

Nous sommes partis très tôt de Nagoya afin de prendre le train (miam bento au petit-déjeuner ! héhé) direction Takayama pour profiter de son festival du printemps pour la journée (le festival dure 2 jours :  le 14 et 15 Avril).

Ce festival (communément appelé « matsuri ») est l’un des plus populaires au Japon et nombreux sont ceux qui viennent faire le pèlerinage pour l’occasion, que ce soient les étrangers ou Japonais ! Agoraphobes, s’abstenir car la foule est au rendez-vous.

Takayama est une petite ville de la province de Hida, au pied des Alpes japonaises, bien connue pour son boeuf fondant (on y reviendra plus tard).

Exit le métro, le bus, on se retrouve face à un village traditionnel qu’il est agréable d’arpenter à pied. Dès l’arrivée à la gare, on peut récupérer le planning des festivités.

Au programme, spectacle de marionnettes sur d’immenses chars (=yatai) près du pont rouge Nakabashi, procession des habitants de Takayama en costume d’époque, parade de nuit avec les chars décorés de lanternes lumineuses.

 

Chars et karakuri

Pour le spectacle de marionnettes (=karakuri), il faut jouer des coudes pour avoir une bonne place et ne pas avoir peur du contact peau contre peau avec son voisin (graouuu). Mais cela en vaut la peine.

Les chars datant du XVIIème siècle possèdent les plus beaux ornements et finitions qu’il m’ait été donné de voir. Ces chars auraient autrefois été façonnés par les meilleurs charpentiers de la ville, ceux-ci ayant contribué à la construction des temples de Nara et de Kyoto… je vous donc laisse imaginer le très haut niveau de ces Gepetto aux yeux bridés  ! Admirez plutôt !

Le spectacle commence avec une première marionnette faisant son entrée au bout d’une poutre. (Tous les regards se lèvent). Elle se met à bouger comme par enchantement sur le son d’une musique traditionnelle.

Les gestes sont d’une précision assez impressionnante, presque humaine ! Apparemment plus de 8 personnes tirent les ficelles de chaque marionnette afin de pouvoir l’animer… je comprends mieux !

Les 3 marionnettes sur les différents chars bougent tour à tour nous prenant parfois par surprise en se transformant (Tremble, Arturo Brachetti !) ou laissant exploser une nuée de confettis (Tremble, Patrick Sébastien !). J’étais fascinée.

Sushis de Boeuf de Hida

Après ce spectacle de toute beauté, place au déjeuner dans un restaurant de la ville. Je n’ai pas retenu le nom du restaurant (écrit en japonais !) mais vous le verrez facilement dans la rue commerçante principale, la rue Honbashi. Il y a une file d’attente devant le stand de sushis de boeufs à emporter : vous le trouverez par ces indices, je vous fais confiance.

Nous avons choisi de manger sur place de délicieux sushis de boeuf de la province de Hida. Ce boeuf, tout comme celui de Kobe est réputé pour être l’un des meilleurs du Japon. La viande est tendre et uniformément persillée de gras (gaaaa!) car ces boeufs sont soumis à un traitement de faveur durant leur vie : on les nourrit à la bière et les masse en leur faisant écouter de la musique classique.

 

Un vrai délice que ces sushis qui sont l’équivalent en bouche d’un sushi au thon gras. On peut aussi choisir de déguster un chirashi de boeuf de Hida.

La procession

Après avoir repris des forces, en route pour la procession nous permettant d’admirer les habitants costumés transportant un magnifique autel sacré.

Promenade à Takayama

Nous nous sommes ensuite baladés dans la ville (on peut se procurer sur place un plan des promenades à pied), nous éloignant du flot de gens afin de  toucher de plus près une facette plus authentique de Takayama.

 

Casquette / cap, Blazer H&M
Tee shirt Paul & Joe Sister pour La Redoute
Sac / bag Ted Baker
Slim en cuir / leather slim La Redoute
Sneakers Converse
Rouge à lèvres Rouge Coco « Rivoli » Chanel

Le soir, il y a une nouvelle procession de chars décorés de lanternes mais nous avons malheureusement manqué ce spectacle car nous devions attraper le dernier train  (prévu à 18h45). L’idéal serait donc de passer une nuit à Takayama pour profiter pleinement du Festival mais il paraît qu’il faut réserver plusieurs mois à l’avance ! Vous voilà donc prévenus !

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Day 1
: Sumida Park & Asakusa
Day 2 : Namco Namjatown
Day 3 : Omotesando & Harajuku
Day 4 : Ueno Park
Day 5 : Errances gourmandes à Omotesando
Day 6 : Odaiba お台場
Day 7 : Tsukiji market, Meiji & Yoyogi
Day 8 : Tokyo Skytree
Day 9 : Dans le train pour Osaka !
Day 10 : Osaka Castle & Hanami au Mint
Day 11 : Osaka DenDen Town
Day 12 : Nagoya

 

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