Debout là-dedans ! En effet, pour ce 7ème jour, si je vous dis qu’on s’est levés à 2h30 du matin (couchés à minuit pour info) pour aller voir la criée au marché aux poissons de Tsukiji, vous pensez qu’on a du courage/qu’on est fous (rayez la mention inutile) ? J’y repense et je me dis que oui en effet…
On m’a toujours dit que c’était une chose à voir à Tokyo et comme je ne l’avais pas fait lors de mon dernier voyage, je me suis pliée à cette corvée du réveil.
TSUKIJI Market (築地市場)
Je m’étais donc renseignée auprès de notre fabuleuse concierge et celle-ci me confie qu’il faut arriver très tôt (cad 3h30-4h grand max) pour avoir une chance d’assister à la criée à 5h du matin. En effet, le marché n’accepte que 120 privilégiés (ou inconscients matinaux, c’est comme on veut), scindés en 2 groupes de 60 pour accéder à cette fameuse enchère au thon (une séance à 5h et une autre à 5h25).
Imaginez-vous que nous sommes arrivés à 3h15 (en taxi, sachant que le métro n’est pas ouvert à cette heure-ci) et pensant arriver dans les premiers, nous nous sommes finalement retrouvés dans le second groupe de 60 personnes (il ne devait rester que 20 places après nous)…. ça vous laisse entrevoir la motivation extrême des touristes !
Bon, et donc ? est-ce que ça vaut le coup ? Alors, je peux fièrement dire que « Oui! je l’ai fait ! » mais j’avoue que j’ai été un peu déçue. J’avais tout entendu sur cette criée : « fantastique », « c’est spectaculaire… »
Alors oui, c’est assez « folklorique » puisque le maître des enchères (appelons le ainsi), après avoir agité sa cloche, gesticule et hurle tel un Jay-Z en plein concert. Il semble crier des prix et certainement le numéro des thons qui sont placés devant lui : un vrai Wall Street du thon.
Mais c’est assez court (15 minutes) comparativement à l’effort fourni pour patienter/ se lever. Donc, je ne sais pas trop quoi vous conseiller.
Si vous avez envie de dire « Je l’ai fait! » levez-vous tôt sinon je ne pense pas que ce soit bien grave de manquer cet événement, le marché ouvre ses portes à 9h et c’est assez sympathique de déambuler dans ses allées.
Cela dit, il est aussi coutume d’enchaîner avec une dégustation de sushis dans l’un des restaurants du marché : le poisson y est donc de la première fraîcheur. Je n’ai jamais mangé de sushi aussi tôt dans la journée (à 6h du mat’, un plateau de sushis, ça vous dit ?), mais j’ai bien apprécié la qualité.
Cela dit, j’ai trouvé que les chefs sushi avaient tendance à forcer la main pour la commande (on commande au fur et à mesure ses sushis) donc si vous avez un budget restreint, dites-le dès le départ afin que l’on ne vous propose pas de sushis à l’infini et qu’en plus d’être fatigués, vous vous retrouviez sans le sou.
MEIJI-jingū (明治神宮)
Qu’avons nous fait ensuite durant cette journée fraîchement commencée ? Direction le sanctuaire Meiji près de Harajuku : toujours aussi beau qu’en 2007. J’ai pensé à vous et ai déposé une plaque votive (Ema 絵馬) pour vous porter chance !
Dans les sanctuaires Shintoïstes, il est d’usage d’écrire sur ces plaques de bois ce que l’on souhaiterait qu’il nous arrive (au détriment des remerciements d’ailleurs) : j’ai donc fait une demande groupée !
YOYOGI Park (代々木公園)
Ensuite, la fatigue commençant à se faire sentir, nous nous sommes dirigés vers le parc Yoyogi pour admirer encore une fois les cerisiers en fleurs.
Cette fois-ci, le pique-nique fut écourté puisque nous avons sombré dans les bras de Morphée à l’ombre d’un cerisier et nous sommes réveillés in extremis avant qu’un corbeau ne décide de nous bénir (mais ouf, quelle bonne idée de s’être décalés à temps).
SHIBUYA (渋谷区)
Petit tour en fin de journée à Shibuya pour un karaoké en salle privée (j’aimerais tellement qu’il y ait la même chose en France !) et hop au dodo !
Previously on MY JAPAN TRAVEL DIARY :
Notre appart à Tokyo
Day 1 : Sumida Park & Asakusa
Day 2 : Namco Namjatown
Day 3 : Omotesando & Harajuku
Day 4 : Ueno Park
Day 5 : Errances gourmandes à Omotesando
Day 6 : Odaiba お台場