Commençons les visites de Tokyo ! On a voulu commencer tranquille et surtout profiter des cerisiers en fleur (coutume que l’on appelle « Hanami »), ce qui nous a mené à deux pas de chez nous, dans le parc Sumida.
Ce parc borde le fleuve du même nom : il est possible de prendre un bateau mouche pour admirer les cerisiers tout en voguant mais nous n’avons pas eu (ou plutôt « pris ») le temps de le faire.
Nous nous sommes simplement posés sur les tapis prévus pour l’occasion pour admirer la floraison et grignoter un bout. Durant cette période, les Japonais ont pour habitude de pique-niquer sous les arbres avec leur famille ou amis.
L’ambiance est souvent « arrosée » mais toujours bon enfant. Durant notre séjour, nous avons d’ailleurs essayé de parcourir d’autres parcs de la ville pour l’Hanami. Émerveillement visuel à chaque fois.
Ensuite, nous sommes allés nous balader dans « notre » quartier à Asakusa. Le temple Sensoji attire toujours autant de touristes qu’en 2007.
Je confiais que c’était mon quartier préféré parce que d’une part, il y a cette ambiance traditionnelle omniprésente mais aussi parce qu’ici, nous sommes cernés par la nourriture ! Restaurants, streetfood, tout est là pour me plaire !
Arpenter la Nakamise dori est une tentation de tous les instants. Beignets, glaces, gourmandises en tout genre s’agitent devant nous : je crois qu’on a goûté presque tout ce qui se présentait. Cette rue est également bordée de boutiques de souvenirs (éventails, poupées).
On peut également voir passer fréquemment des japonais habillés en kimono ce qui rajoute au charme.
Un énorme brûleur d’encens rassemble les foules désireuses de diriger la fumée vers elles puisqu’il paraît que cette fumée guérit tous les maux. J’en dirige donc un peu vers vous si vous voulez.
Sinon, encore une petite adresse- resto du quartier à la bonne franquette:
RAISHUKEN 来集軒
L’adresse est un peu difficile à trouver car située dans une petite ruelle : nous avons du demander notre chemin (comprendre: agiter nos mains).
Une fois sur place, des ramen préparés dans la plus pure tradition et servis par une petite mamie. Tout est écrit en japonais : nous avons donc du choisir notre soupe en freestyle.
J’ai eu droit à une sorte de pâte de riz flottante sur mes nouilles : pas très appétissant mais c’était très bon. Mon homme est tombé sur quelque chose de plus classique. Les ramen sont en tous cas excellents et encore une fois pour 3 fois rien (6 euros à tout casser).
RAISHUKEN 来集軒 ramen restaurant
2-26-3 Nishi Asakusa, Taito-ku