J’ai conscience que cet article n’aura pas un intérêt immense mais à l’heure de l’uniformisation des goûts (Instagram, Pinterest etc…), il aura pour but de montrer que chacun peut avoir des passions différentes de son entourage et qu’on peut bien le vivre ! Il en faut pour tous les goûts !
Pour ma part, j’adore plein de choses dites « populaires » mais j’ai aussi quelques passions qui suscitent toujours l’étonnement autour de moi lorsque j’en fais part.
On a l’impression que les gens qui affirment avoir des goûts différents veulent faire les intéressants et se la jouer « cool et décalés » : Dans mon cas, il aurait peut-être fallu que je choisisse d’autres centres d’intérêt pour vraiment me la jouer « cool », vous admettrez, haha ! J’assume cependant totalement ces penchants et vais tenter de vous les expliquer et raconter ce qui peut se révéler parfois frustrant dans le fait de ne pas partager un goût communément répandu.
Mon amour pour Take That
Cette passion, je crois que 90% des personnes à qui j’en ai fait part m’a toujours regardée avec des yeux plein d’étonnement et parfois de dénigrement un peu moqueur. Je comprends la réaction sachant que Take That est à la base connu en France comme un boys band des années 90, dansant torse nu sur le rythme de chorégraphies bien huilées.
Robbie Williams, Mark Owen, Gary Barlow, Jason Orange et Howard Donald : Take That des années 90
J’ai connu ce groupe lors de mon adolescence avec la chanson « Back for good » mais n’ai pas du tout fait partie des groupies de l’époque (surtout qu’en France je n’ai pas le souvenir que le groupe ait vraiment explosé. Seul Robbie Williams a su tirer son épingle du jeu en solo). J’aimais bien la chanson lorsqu’elle passait à la radio mais ça s’arrêtait là.
Take That en 2006 sans Robbie !
Le groupe s’est ensuite séparé, s’est reformé à 4 sans Robbie Williams, est devenu complètement invisible ici dans les années 2000 puis en 2010, j’ai appris qu’ils se reformaient à 5 avec Robbie.
Sceptique mais curieuse, je suis allée voir le clip de leurs retrouvailles « The flood » et ai trouvé l’ambiance British drôle et plaisante, l’état d’esprit de groupe intéressant et la chanson assez prenante.
Je me suis ensuite prise à écouter tout leur album « Progress » et la révélation fut lorsque j’ai découvert que la majorité de leurs tournées live était démesurée et grandiose. Un éléphant géant avançant dans un stade pour The Circus Live, un grand tapis roulant et écran « interactif » pour Beautiful World Tour et un gigantesque personnage en métal bougeant et avançant dans la foule pour Progress Live.
J’ai ensuite appris que le groupe entier était impliqué dans la composition des chansons (Gary Barlow et Mark Owen étant de bons musiciens) et l’élaboration des spectacles : ce ne sont pas de simples marionnettes et cette idée m’a également plu.
De nouveau au grand complet en 2010 <3
J’ai ensuite appris à connaître les traits de caractère de chaque membre du groupe, ayant tous en commun une sincérité, une simplicité, un respect du public et un humour qui ne me laissent pas indifférente… et voilà comment je me suis doucement laissée envahir par la fan attitude ! Je les suis tous sur les réseaux sociaux : Gary, Robbie, Mark, Howard… sauf Jason qui s’est désormais retiré du groupe, ayant eu beaucoup de mal à faire face à la célébrité durant toutes ces années (=leur popularité outre-Manche est bien plus impressionnante qu’ici !).
Maintenant, ils ne sont plus que 3 sans Robbie et même en petit comité, je les adore ! Ils ont su créer une harmonie à 5,4 ou 3 qui fait que l’intérêt est toujours présent. C’est d’ailleurs un argument que j’ai du mal à faire comprendre à ceux qui ne connaissent Take That que via Robbie Williams.
… et à 3 depuis 2015
Pour résumer, je suis donc une fan sur le tard et non une fan nostalgique des années 90, séduite par les humains qu’ils représentent (le livre «A better me » de Gary Barlow est très inspirant et encourageant), par leur charme et leur côté British évidemment… J’ai tellement hâte de les revoir sur scène à Londres en Mai puis à Paris en Juin! (D’ailleurs, mon chéri, sans être devenu fan comme moi, est content de m’accompagner à Londres car il sait que le show sera au rendez-vous)
Si vous voulez vous « initier » en douceur à Take That, je vous conseillerais donc de regarder leurs concerts (les plus récents d’abord comme Progress live, The Circus live, III live…). Les anciens ne sont peut-être pas très « modernes » dans la mise en scène ni dans leurs looks, ce qui pourrait vous décourager un peu ! Leurs clips des années 90 également, qui frisent souvent le ridicule…!
Idem pour les albums : commencez par les plus récents car l’orchestration des chansons lancées dans les années 90 a mal vieilli et côtoie le kitsch (synthé et boite à rythme à gogo) mais peut séduire les nostalgiques. Leur dernier album Greatest hits « Odyssey » semble être une bonne option pour faire un tour d’horizon réactualisé de leur discographie.
Il faut en tous cas aimer la pop anglaise… donc à vous de me dire si vous seriez prêt.e.s à basculer aussi ! (Et si ce n’est pas le cas, je ne vous en tiendrai pas rigueur !)
Ma collection de Bisounours
À l’aube de la quarantaine, affirmer que l’on possède une collection de Bisounours n’ajoute pas vraiment de crédibilité et peut porter à rire… mais j’assume totalement.
Pourquoi avoir des goûts enfantins serait incompatible avec une vie d’adulte ? J’aime d’ailleurs l’état d’esprit des Japonais qui peuvent s’amuser et se déguiser dans les parcs Disney (ou même dans la rue!) même à 70 ans sans être catalogués. Pour ma part, je pense arriver à être « responsable » lorsqu’il le faut : Le fait d’aimer des choses enfantines ne m’handicape pas du tout pour être prise au sérieux.
Cet amour pour les Bisounours m’est venu à l’âge de 5 ans, lorsque j’ai reçu ma première peluche « GrosBisou » à Noël. Mon grand frère a grandement contribué à cette passion puisqu’on s’amusait à le faire parler et à inventer toutes sortes d’aventures avec lui. Ça peut paraître cucu mais c’était vraiment notre compagnon de jeu.
Au fil des années, on a continué ce petit rituel et cela a rythmé mon imagination, mon enfance et adolescence. Puis les années passant, mon GrosBisou est tombé en décrépitude… d’avoir été trop aimé ! J’ai ensuite découvert une réédition de Bisounours dans les années 2000 et la fièvre collectionneuse a commencé.
Je ne suis pas non plus à guetter toutes les éditions rares mais dès que je croise une peluche que je n’ai pas (petite taille exclusivement !) en voyage ou en boutique, je suis susceptible de craquer.
Je les conserve dans un bac sous un banc (comme vous avez pu le voir dans mes Instastories il y a quelques mois et le fameux #SacPoubelleGate ! ) et mon préféré désormais est « GrosVeinard » (son surnom : Pépé) que je mets parfois en scène sur Instagram. J’ai conscience qu’il y a une forte valeur « nostalgique » dans cette passion mais comment ne pas fondre devant ces couleurs de l’arc-en-ciel ?
Sortir ou faire la fête sans boire une goutte d’alcool
Ce n’est pas vraiment une passion puisque c’est plus par la force des choses que je le fais, vu ma faible tolérance à l’alcool dont j’ai déjà pu vous parler par le passé.
Mes années fac ont été rythmées par de nombreuses soirées étudiantes souvent très arrosées et je devais être l’une des seules à ne pas boire une goutte d’alcool.
Cela ne m’a pas posé de problème sachant que j’arrive à m’amuser, danser et être enthousiaste sans avoir besoin de substance licite (ou illicite !). Mais j’ai parfois eu droit à quelques réflexions (et même aujourd’hui !) lorsque je refusais un verre au profit d’un jus de fruit ou un coca: «Ohhh mais lâche toi ! Amuse toi ! Prends un verre ! »
Ce que je trouve assez triste au final car on me forçait presque alors que je n’en avais pas envie. Je restais donc fidèle à mon soft drink ou à mon verre d’eau fraîche, tant pis pour les mauvais esprits ! En effet, je ne suis pas fan du goût de l’alcool et ne le supporte pas très bien (un verre de cidre suffit à rétrécir mon champ de vision) : j’en bois seulement si cela s’harmonise avec un repas et encore ! Je ne vois donc pas l’intérêt de m’infliger ça.
Au final, les gens me laissent tranquille, je les laisse parler et continue à m’amuser en toute conscience mais je trouve cela plutôt gênant d’associer automatiquement la fête et la convivialité à l’alcool… Je n’ai donc pas de comportement Rock n’ Roll (même si je peux danser sur les tables sans souci) mais je m’en passe très bien.
Et vous ? Des passions/goûts incompris.es à déclarer ?
Crédit photos Take That : Tim Roney, Metro.co.uk, Surrey live, Andy Parsons