Château La Coste

· Art, Culture, Food, Voyage

Le mois de septembre fut pour moi sous le signe des vacances avec un séjour breton (que je vous détaillerai prochainement) mais aussi d’une courte escapade dans le sud de la France, légèrement orientée par le désir de visiter un endroit particulier depuis quelques années.

En effet, depuis cette exposition de 2018, je suis passionnée par le travail de l’architecte japonais Tadao Ando et mon désir est de pouvoir admirer le maximum de ses réalisations in situ. Lorsque j’ai appris qu’il avait participé au réaménagement du domaine viticole Château La Coste près d’Aix-en-Provence et à sa transformation en un lieu d’exception, j’ai noté cette idée de visite dans ma liste des « Lieux à voir au moins une fois dans ma vie ». Depuis le 12 septembre dernier, je peux cocher ce nom dans ma liste : Objectif atteint !

 

Le centre d’arts de Tadao Ando au Château La Coste

 

C’est donc avec un enthousiasme non dissimulé que je vais vous faire part de ma visite dans cet endroit mélangeant art, nature et gastronomie, en essayant de vous donner le plus de conseils possibles si vous décidez de vous y rendre à votre tour. De nouvelles oeuvres et expos sont ajoutées chaque année : J’espère donc avoir l’occasion d’y retourner dans le futur car, comme je pouvais m’y attendre, j’ai été totalement séduite par l’endroit !

 

SE RENDRE AU CHATEAU LA COSTE

 

Le domaine viticole Château La Coste se situe à environ 20mn en voiture d’Aix-en-Provence, dans la commune du Puy-Sainte-Réparade. Je ne suis pas sûre que le lieu soit bien desservi par le bus, donc si vous n’êtes pas motorisé.e.s, envisagez le taxi… à moins que vous ne possédiez un hélicoptère, vu que l’endroit possède une zone d’atterrissage ^^ !

En voiture (=notre humble moyen de locomotion), il est aisé de se garer dans le domaine dans le parking souterrain situé sous le centre d’arts, le bâtiment principal pensé par Tadao Ando. L’accès au parcours d’art et architecture est payant (15 € par adulte).

 

QUAND L’ART S’HARMONISE AVEC LA NATURE

« Aix » de Richard Serra

 

Cette communion de l’art avec la nature a un air de déjà vu ? Si vous avez suivi mon road-trip de 2019 au Japon, cette philosophie était déjà présente sur l’île de Naoshima (sur laquelle Tadao Ando a œuvré également) et je l’ai agréablement retrouvée en France au Château La Coste.

« Foxes » de Michael Stipe et « The marriage of New-York and Athen » de Frank Gehry et Tony Berlant

 

Tout est pensé pour ne pas dénaturer l’endroit d’origine et le sublimer. Cette belle idée vient d’un homme d’affaires irlandais Patrick McKillen, collectionneur d’art, qui lors d’une visite en Provence en 2004 avec sa soeur, décida de faire l’acquisition d’un vignoble (en toute simplicité n’est-ce pas ?). Il eut un réel coup de foudre pour Château La Coste puis lui vint l’idée d’en faire un endroit où les gens se retrouveraient pour partager l’amour de l’art, de la nature et de la bonne chère (=j’étais donc la cible idéale).

 

Pavillon de musique de Frank Gehry et « Calix Meus Inebrians » de Guggi

 

Il fait ensuite appel à des artistes qu’il admire et/ou dont il est proche (Jean Nouvel, Frank Gehry, Louise Bourgeois…) pour apporter leur touche personnelle et notamment à Tadao Ando à qui il confie la tâche de concevoir le bâtiment principal destiné à accueillir le public. À partir de là, le domaine s’étoffe peu à peu de touches architecturales, d’expositions et d’œuvres d’art, disséminées au milieu des vignes et reliefs du domaine.

L’incroyable installation de Andy Golsworthy « Oak room » réalisée à partir de troncs et de branches de chêne entrelacés

 

Et nous voilà en 2022 avec des pavillons d’exposition et plus de 40 oeuvres différentes implantées au sein du vignoble.

 

LE PARCOURS « ART & ARCHITECTURE »

« Multiplied resistance screened » de Liam Gillick

 

Une visite au Château La Coste est un véritable parcours sensoriel (je pourrais aisément développer un article Five senses rien qu’en parlant de ce lieu !). Même si vous pouvez vous y rendre « à l’aveugle », j’estime qu’il est tout de même utile de connaître certaines choses avant de programmer cette visite qui fait intervenir la tête, les jambes ainsi que l’estomac.

 

PRÉPARER LA VISITE :

  • Surveillez la météo du jour de votre visite : J’avoue avoir tremblé quelques jours avant notre visite puisque la météo prévoyait des averses et orages mais finalement, la journée a été on ne peut plus idéale pour visiter cet endroit : Soleil et température estivale douce. Je ne conseille pas la visite par temps pluvieux, à moins d’être vraiment équipé.e mais cela risque de glisser par endroits et ce ne sont peut-être pas les conditions rêvées pour admirer les installations en plein air.
  • Adaptez votre tenue vestimentaire : Le parcours comprend des chemins accidentés et caillouteux au sein des vignes : Privilégiez le confort. J’ai constaté que le dress code sur place est plutôt « casual chic » ou « Stylé-décontracté » donc soignez votre tenue en enfilant des chaussures confortables adaptées à une randonnée modérée (on a tout de même parcouru 13 km à pied ce jour-là) tout en étant présentable pour un déjeuner sur place (je n’ai vu personne pique-niquer et ne suis pas sûre que cela soit autorisé).
  • Le parcours complet est censé durer 2h « en théorie » : Nous y sommes restés la journée entière de 10h à 19h (heures d’ouverture) (sachant que l’on prend des photos et que je reste pas mal de temps à réflechir/rêver/analyser/admirer devant une œuvre et d’autant plus lorsqu’elle est située dans cet écrin naturel). En gros, cela prend 2 heures si l’on marche en survolant les œuvres sans prendre de photos. Je conseillerais d’ailleurs de fragmenter le parcours en deux (une moitié le matin et l’autre, l’après-midi) avec une coupure déjeuner dans un restaurant du domaine.
  • Il n’y a pas de toilettes ni de point de ravitaillement d’eau sur le parcours : Pensez donc à prendre vos dispositions à votre arrivée au Centre d’arts Tadao Ando (qui est équipé de toilettes) et munissez-vous d’une gourde.
  • Pensez à réserver votre restaurant à l’avance (pour le midi et/ou le soir) : Je détaillerai davantage ci-après dans la partie « restaurants ».
  • Le parcours comprend des zones plus ou moins ombragées : Prévoyez crème solaire et chapeau au cas où.
  • Pour les personnes à mobilité réduite (ou peu sportives), vous pouvez réserver une visite qui se fait à bord de petites voiturettes.

 

LES OEUVRES DE TADAO ANDO :

  • LE CENTRE D’ART : Le bâtiment principal ou Centre d’art est impossible à manquer en arrivant sur le site.

« Mathematical model 012 » de Hiroshi Sujimoto devant le centre d’arts designé par Tadao Ando

 

On reconnaît immédiatement le style de l’architecte japonais qui a eu le génie d’installer le parking sous le plan d’eau, ce qui, d’une part, ne dénature pas l’esthétique visuelle de l’endroit en occultant les voitures du décor, mais d’autre part, permet une entrée immersive dans l’endroit, lorsque l’on monte les escaliers du parking pour accéder au niveau supérieur.

« Small Crinkly »de Alexander Calder

 

Ce centre d’art comprend une boutique (bien fournie en livres d’art et d’architecture), des toilettes, un restaurant et 3 oeuvres intégrées au lieu : « Crouching Spider » de Louise Bourgeois, « Small crinkly » d’Alexander Calder et « Mathematical model 012 » de Hiroshi Sujimoto. On reconnaît les éléments signature de Tadao Ando : Grands murs en béton, ouvertures laissant passer la lumière et notion d’infini. Je suis toujours aussi fan.

 

  • LA CHAPELLE : Elle surplombe la vallée et demande un certain effort pour y accéder. Les ruines d’une ancienne chapelle ont été restaurées et Tadao Ando a décidé de les enfermer dans un écrin de verre et de métal, mettant en valeur ce témoin du passé ainsi que le paysage environnant. Lorsque l’on ferme la porte de la chapelle en pierre, la lumière naturelle jaillit au-dessus, telle un halo divin assez fascinant. À l’extérieur de la chapelle, une grande croix rouge de l’artiste français Jean-Michel Othoniel contraste avec l’austérité du béton.

La chapelle de Tadao Ando et La Grande croix rouge de Jean-Michel Othoniel

 

  • PAVILLON « FOUR CUBES TO CONTEMPLATE OUR ENVIRONMENT » : Une fois n’est pas coutume, Tadao Ando a conçu cette oeuvre en bois : elle renferme 4 cubes en verre, souligne les problèmes environnementaux et permet de pousser sa réflexion sur l’avenir de l’Homme sur Terre. Puissante et efficace.

« Four cubes to contemplate our environment » de Tadao Ando

 

  • BANCS ORIGAMI : 2 bancs inspirés du pliage origami se trouvent sur le parcours, à des endroits stratégiques pour admirer la vue ou une œuvre. Le jeu avec la lumière et la nature est encore une fois de la partie.

Banc origami de Tadao Ando

 

LES AUTRES ARTISTES :

« Drop » de Tom Shannon

 

Je ne vais pas détailler chaque œuvre admirée puisque comme je vous l’ai dit plus haut, il y en a plus de 40. Je vais insister sur quelques-unes que j’ai trouvées particulièrement intéressantes, qui m’ont fait réagir ou poussé à réfléchir mais globalement, j’ai tout apprécié. Il faut d’ailleurs noter que chaque artiste a pu avoir la liberté de choisir l’endroit du domaine où implanter son travail, ce qui rend encore plus personnelle l’interprétation de chaque création.

J’étais très heureuse de retrouver une araignée « Crouching spider » de Louise Bourgeois (spécimen que que j’ai également admiré lors de l’exposition Women house de 2017). Cette métaphore maternelle à la fois protectrice et effrayante prend une autre dimension, reflétée ainsi sur ce plan d’eau, savamment imaginé par Tadao Ando.

 

« Crouching spider » de Louise Bourgeois

 

J’ai également pu retrouver sur le parcours une œuvre d’un autre architecte japonais : Kengo Kuma (dont j’aime aussi le travail mais qui m’avait un peu déçue au musée Albert Kahn). Il est renommé pour ses constructions très graphiques à base de bois. Ici, il a voulu réinterpréter la notion de Komorebi, terme nippon qui désigne poétiquement la lumière qui passe entre les arbres.

« Komorebi » de Kengo Kuma

 

Sophie Calle, connue pour ses oeuvres d’art interactives et personnelles, a sciemment installé une sépulture au bout d’un chemin isolé, entre les arbres. On appréciera au passage le jeu de mot du nom de l’œuvre : « Dead end » qui est l’expression anglaise pour « impasse ».

« Dead end » by Sophie Calle

 

Elle invite à y déposer un papier renfermant un secret inavoué. Je me suis donc exécutée et ai glissé mon secret dans la fente de la tombe : « Ici reposent les secrets des promeneurs ». Elle avait déjà expérimenté cet enfermement de secrets lors de performances antérieures, en Bretagne, à Genève et à New-York.

J’ai aussi particulièrement apprécié l’architecture des différentes galeries d’exposition : Le pavillon tout en courbes de Oscar Niemeyer (renfermant une exposition de l’artiste Anna Morris)…

Pavillon Oscar Niemeyer avec l’exposition Anna Morris

 

…le pavillon de Richard Rogers tout en hauteur (qui rappelle l’architecture du Centre Pompidou, qu’il a imaginé aussi avec Renzo Piano) parfait pour admirer la vue (hébergeant une exposition colorée de Idris Khan)

Exposition d’Idris Khan dans la galerie Frank Rogers

 

…ainsi que le pavillon de Renzo Piano (où se trouvait l’exposition de Bob Dylan).

Les œuvres de Bob Dylan pour son expo « Drawn black in Provence » cotoient celles de Henri Matisse, Claude Monet,
Camille Pissarro et Marc Chagall

 

Le pavillon Renzo Piano

 

J’ai également beaucoup aimé l’exposition photos « Moment of affection » de Mary Mc Cartney (la fille de Paul et Linda Mc Cartney) pleine de sensibilité et de douceur.

L’exposition « Moment of affection » de Mary Mc Cartney

 

Voici ci-après un petit florilège des installations présentes sur le site pour vous donner une idée de la variété des œuvres.

« Wall of light cubed » de Sean Scully

« Rail car » de Bob Dylan

« Labyrinth » de Per Kirkeby

« House of air » de Lee ufan (l’ombre devant le rocher est un trompe-l’oeil peint)

 

LES RESTAURANTS DU CHÂTEAU LA COSTE

Restaurant Tadao Ando

 

Nourrir son esprit c’est bien, mais satisfaire ses papilles, c’est encore mieux. Lorsque j’ai appris que ce domaine n’était pas seulement dédié à l’art mais aussi à la gastronomie, j’ai voulu profiter au maximum de cette journée. L’endroit comprend 5 restaurants (4 dans le domaine Château la Coste et le dernier, situé à la Villa La coste, le complexe hôtelier situé en bordure).

Puisqu’il a fallu faire un choix pour notre journée de visite, nous nous sommes tournés vers le restaurant Tadao Ando (pour le déjeuner) et avons voulu nous faire plaisir avec celui de la cheffe Hélène Darroze le soir venu. Cela dit, tous les restaurants donnent envie ! Voici donc les principales caractéristiques de chacun, qui pourront orienter votre choix :

  • Le restaurant TADAO ANDO : (de 10h à 19h avec service déjeuner) L’endroit idéal pour admirer l’architecture du centre d’art et déguster des plats simples mais raffinés, respectant les produits de saison (comme vous pourrez le voir plus bas sur mes photos)
  • Le restaurant LA TERRASSE : (de 10h à 19h30 : pas de réservation) propose des plats typiques provençaux (tarte à l’oignon, assiettes à partager…)
  • Le restaurant FRANCIS MALLMAN : (Dîner tous les soirs et déjeuner seulement le weekend) Une cuisine proposant des viandes grillées, empanadas et autres spécialités argentines.
  • Le restaurant VANINA : (Déjeuner et dîner tous les jours) Pizza, antipasti, pasta sont réalisés avec des produits frais et bio.
  • Le restaurant de HÉLÈNE DARROZE : (menus 3 ou 5 plats au déjeuner et 5 ou 7 plats au dîner) Repas gastronomique dans un décor sophistiqué et chaleureux.

Le déjeuner au restaurant Tadao Ando était assez simple. Les produits sont frais, c’est plutôt bon mais pas exceptionnel (la Pavlova manquait d’un petit détail pour être parfaite hehe).

Mais le cadre était vraiment très agréable et apaisant, face au point d’eau et au mobile d’Alexander Calder. Cela dit, l’huile d’olive qui nous accompagnait durant tout le repas était délicieuse, ce qui m’a poussée à acheter une bouteille en souvenir.

 

 

En ce qui concerne le dîner au restaurant de Hélène Darroze, ce fut une merveille du début à la fin.

J’ai choisi le menu à 7 plats et mon chéri a été plus raisonnable avec 5 plats. Nous nous sommes régalés de ces multiples déclinaisons sur la thématique des légumes et fruits locaux. Grand coup de cœur sur les tomates de plein champs.

 

La carotte du potager du Château La Coste confite aux agrumes, gamberoni de San Remo rôties aux epices Tandoori, cébette et coriandre fraîche

 

Amuse-bouche et Tomate Plein Champs du Cabanon San Peyre à Peyrolles, coulis de datterino confites, pesto de verveine, fromage de chèvre frais, fines tranches de muge du Grau-du-roi, gelée d’eau de tomates fermentées

 

En dessert, le baba à l’Armagnac, signature de la Cheffe était léger et gourmand : Absolument divin. Pendant le repas, un renard sauvage est même passé nous saluer à quelques mètres de notre table : Bref, exceptionnel de bout en bout !

La figue de Patrick Blancon à Solliès cuite dans son jus et baba à l’Armagnac, dessert signature de Hélène Darroze

 

Je vous conseille dans tous les cas de réserver à l’avance votre table dans le restaurant de votre choix. Si j’ai l’occasion de revenir un jour, je tenterais bien le restaurant argentin et italien qui ont l’air chaleureux et appétissants.

 

SE LOGER À LA VILLA LA COSTE

Je ne pourrai pas vous donner plus d’informations à ce sujet sachant que le prix d’une nuitée est sensiblement équivalent à celui d’un vol aller-retour Paris-Tokyo mais ayant pu pénétrer dans l’enceinte de cette résidence (le restaurant de la cheffe Hélène Darroze se trouvant au sein de la Villa La Coste, en bordure du parcours d’art), on comprend que le raffinement et le design font partie intégrante de la Villa, sans parler du service qui doit être aux petits soins (enfin, je l’espère !).

Cela doit être malgré tout une fabuleuse expérience que de pouvoir loger dans ce complexe hôtelier d’exception (la lumière et l’aménagement des suites, au design épuré mais chaleureux, ont l’air somptueuses). Nous verrons bien si je décide d’investir un jour dans un séjour à la Villa La Coste (en vendant un ou deux reins) mais pour le moment, je me satisfais pleinement de ma visite du domaine ainsi que du dîner exceptionnel que j’ai pu savourer.

 

EN RÉSUMÉ

« Schism » de Conrad Shawcross

 

Cette journée passée au Château La Coste fut l’une des plus riches et agréables de mes vacances. J’avais vraiment l’impression d’être dans un parc d’attraction dédié à la beauté et l’art sous toutes leurs formes. Le fait de terminer cette journée par un repas merveilleux fut la cerise sur le gâteau.

Vins* et huile d’olive Château La Coste (*à consommer avec modération)

 

J’ai pensé à rapporter des souvenirs de mon passage : Bouteilles de vin du domaine (en vue de les partager avec de futurs convives plutôt que pour moi, vu ma faible tolérance à l’alcool), une bouteille d’huile d’olive produite au Puy Sainte Réparade et un livre sur l’oeuvre de Tadao Ando au Château La Coste (je le recommande vivement si vous souhaitez connaître d’avantage les coulisses de la construction, ses intentions pour chaque oeuvre à renfort de dessins et de maquettes explicatives : Une vraie merveille ! ).

Magazine « Beaux Arts » et Livre « Tadao Ando Château La Coste » (Ed.Actes Sud)

 

Une nouvelle oeuvre « Mater earth » de Prune Nourry était en construction au moment de ma venue et promet d’être impressionnante puisqu’elle représentera une femme enceinte géante émergeant du sol. On pourra apparemment accéder à l’intérieur de son ventre réalisé grâce à une structure de bois et de terre non cuite.

L’oeuvre « Mater earth » de Prune Nourry en construction

 

D’autres expositions sont programmées pour les prochains mois. Que de bonnes raisons de vouloir revenir !

Mes découvertes estivales

· Art, Culture, Food, Illustration, Mode

Étant restée à Paris durant les mois de juillet et août, l’évasion ne s’est pas faite géographiquement, mais par le biais de lectures, sorties, coups de coeur mode ou rattrapages de lacunes cinématographiques au sein de la capitale.

Avant de partir en vacances à mon tour, je tenais donc à partager avec vous quelques unes de mes découvertes estivales, qui vous inspireront peut-être, que vous soyez encore en vacances ou revenu.e.s préparer la rentrée.

 

Quelques nouveautés mode

Mon bilan mode 2022 arrive dans quelques mois : Je reste toujours autant attentive à ma consommation en matière de vêtements et accessoires, mais ne suis pas insensible aux coups de coeur, tant qu’ils restent relativement réfléchis et qualitatifs. Ce fut le cas durant cet été avec 2 achats notables.

 

LUNETTES DE SOLEIL ISSEY MIYAKE :  Je voulais investir depuis un moment dans une paire de lunettes de soleil de qualité. Je possède déjà ces Carlina de Chloé mais je souhaitais un modèle un peu moins massif, à la fois fun, épuré et moderne.

Lunettes EL-2 Round Issey Miyake

J’ai sauté le pas avec ces lunettes rondes à la monture blanche translucide Issey Miyake (triste coïncidence, j’ai appris le décès du créateur 2 jours après avoir investi dans cette paire). J’aime déjà beaucoup les associer avec une tenue minimaliste. J’espère les garder longtemps.

 

TEE-SHIRT BASTILLE : Un tee-shirt de Bastille, l’un de mes groupes préférés que je suis assidûment depuis 2012.

Tee-shirt « Club 57 » de Bastille

 

J’ai craqué pour ce motif aux influences Keith Haring, en rapport avec la chanson « Club 57 » (présente dans l’excellent dernier album de Bastille : Give me the future). Je pense l’associer à différents styles de tenues et compte le porter à leur prochain concert en novembre prochain, si tout va bien.

 

Mes découvertes gourmandes

J’avoue être un peu déçue de la qualité des restaurants parisiens (même de mes préférés !) depuis la crise sanitaire mais ces deux enseignes sont parvenues à me surprendre. Voici un aperçu de ces adresses qui ont réussi à me faire voyager gustativement.

 

PASSIONNÉ (17 rue bergère 75009 PARIS) : Grand coup de coeur pour ce nouveau restaurant gastronomique ouvert en juin dernier.

Un aperçu du menu à 7 plats du chef Satoshi Horiuchi

 

Mon chéri et moi avons testé le menu surprise à 7 plats ( il faut faire part dès le départ des aliments que l’on ne souhaite pas manger si l’on suit un régime particulier etc).

On sent bien la passion du chef japonais Satoshi Horiuchi à travers sa cuisine (d’où le nom du restaurant) et le service est attentif, soigné mais pas guindé. Chaque détail visuel ou gustatif n’est pas laissé au hasard et le fait de ne pas connaître le menu ajoute le plaisir de la surprise. Je ne vous montre pas tous les plats dégustés ce jour-là pour ne pas vous spoiler si vous décidez de vous y rendre, mais tout y était vraiment délicieux.

 

LE PATIO D’ÉTÉ  A L’HÔTEL PRINCE DE GALLES : (33 avenue George V 75008 PARIS) (jusqu’au 8 septembre) Évasion en Provence dans le Patio d’été de l’hôtel Prince de Galles. Même le bruit des cigales vient doucement titiller nos oreilles !

Mocktail « Free esterel » à base de kombucha et la Tropézienne du Prince

 

L’endroit est idéal pour une halte ombragée et gourmande teintée d’inspiration provençale. J’ai particulièrement aimé ces plats typiques du sud revisités par le chef Gérald Poirier ainsi que les délicieux desserts du chef Tristan Rousselot (que j’appréciais déjà, en ayant déjà expérimenté la formule teatime de l’hôtel).

Le Ceviche de daurade et Myrtilles Fraîches, l’Espadon grillé, Légumes d‘Eté, Aioli
puis Pissaladière Confit Abricot Verveine et Olives Vanillée Glace Crème Crue

 

Parcs et musées

LA BOURSE DE COMMERCE : La découverte de la nouvelle exposition « Une seconde d’éternité » (présente jusqu’au 2 janvier 2023) à la Bourse de Commerce fut aussi un moment privilégié puisque j’ai eu la chance de la découvrir durant les heures de fermeture du musée au public.

Philippe Parreno Echo 2

 

Cette nouvelle expo interroge notre perception de la temporalité et de l’infini. Toujours un plaisir de me rendre dans ce musée redesigné par l’architecte japonais Tadao Ando, dont j’affectionne particulièrement le travail.

Larry Bell Standing Walls II

 

AVENGERS CAMPUS À DISNEYLAND PARIS : J’ai commencé l’été de la meilleure manière qui soit avec cette visite en avant-première de Avengers Campus, le nouveau monde des Walt Disney Studios à Disneyland Paris. J’ai pu découvrir les nouvelles attractions de cet univers 100% Marvel.

W.E.B (World Engeneering Brigade) et QG AVENGERS Flight Force

 

Rencontrer Ant-Man a été mon grand moment de cette journée (comme si Paul Rudd se cachait sous le costume haha !).

 

Tous les personnages croisés sont vraiment à fond dans leur rôle, ce qui rend l’expérience encore plus sympathique !

Croiser Doctor Strange et Thor…

 

Mon attraction favorite est W.E.B (Worldwide Engineering Brigade) : À l’intérieur, il s’agit de détruire des Spider bots tout le long d’un parcours 3D, à l’aide de toiles d’araignées que l’on fait surgir de ses propres mains : Très ingénieux et tellement drôle (Attention aux courbatures aux bras le lendemain !).

 

MUSÉE et JARDIN ALBERT KAHN : Vous vous souvenez de ma visite dans le jardin japonais Albert Kahn l’été dernier ? Les travaux de rénovation du musée par l’architecte japonais Kengo Kuma n’étaient alors pas encore terminés.

J’avais donc envie d’y retourner cette année et même si je suis contente d’avoir pu apprécier l’architecture en vrai, j’avoue avoir été un peu déçue par l’ensemble.

 

L’exposition au sein du musée m’a semblé un peu pauvre (même si quelques points restent intéressants : Le questionnement autour de la notion de voyage, les photos d’époque du tour du monde d’Albert Kahn) et l’entretien du musée semble déjà un peu négligé à certains endroits.

 

L’exposition « Autour du monde »

 

J’ai quand même immortalisé mon passage avec quelques clichés mais je m’attendais à mieux, sachant que les réalisations de Kengo Kuma sont toujours assez impressionnantes en principe.

Je suis quand même heureuse d’avoir pu déambuler au sein de cette architecture mais serais curieuse d’avoir vos avis si vous y êtes retourné.e.s récemment.

JARDIN D’ACCLIMATATION : Cela faisait un moment que je n’étais pas venue dans ce jardin et j’ai trouvé le lieu et les attractions très agréables.

 

Mes lectures estivales

Toujours à fond sur la littérature japonaise, je reste un peu sectaire sur mes lectures mais y trouve toujours autant de plaisir et c’est bien là le principal.

 

UN ZOO EN HIVER de JIRO TANIGUCHI : Titre pas du tout de saison mais j’ai enfin pris le temps de lire cette BD que j’avais dans ma bibliothèque. Toujours aussi fan de la précision et de la technicité des illustrations de maître Jiro. Pas aussi percutant que « Quartier lointain » mais il m’a permis de me replonger dans l’ambiance nippone et de découvrir la sensibilité et l’évolution de Hamiguchi, jeune mangaka dont la vie est décrite dans cet ouvrage.

CRISTALLISATION SECRÈTE de YOKO OGAWA (à ne pas confondre avec Ito) : Un roman parlant d’une île imaginaire où les objets disparaissent peu à peu tout en s’effaçant des souvenirs de ses habitants. Police secrète, réfugiés clandestins sont présents dans cette métaphore des régimes totalitaires qui en devient parfois oppressante mais donne matière à réfléchir. Ce récit va visiblement être adapté en long métrage prochainement et je comprends pourquoi. Tout en lisant, j’avais l’impression d’être embarquée dans un film.

LE POIDS DES SECRETS de AKI SHIMAZAKI : Cette pentalogie comprends 5 romans à lire à la suite : Tsubaki, Hamaguchi, Tsubame, Wasurenagusa, Hotaru. Le premier, Tsubaki pose les bases de cette histoire familiale tourmentée et les 4 autres décrivent un point de vue narratif de 4 autres personnages, permettant ainsi de découvrir de nouveaux secrets. Même si l’enchaînement des 5 oeuvres est parfois redondante, j’ai tout de même apprécié lire ces ouvrages qui dévoilent les dessous d’une famille japonaise lors de la 2ème guerre mondiale, tout en soulignant la pression sociale et l’intolérance qui peut en découler.

LE GOÛTER DU LION de ITO OGAWA : Fan de ses précédents romans, j’attendais la sortie de son 6ème opus traduit en français avec impatience. En cours de lecture, je ne manquerai pas de vous en faire un retour ici ou sur Instagram. Mais pour le moment, ambiance cosy et gourmandises alléchantes sont au programme.

 

 

Mélodies d’été

L’été est toujours synonyme pour moi de belles découvertes musicales, notamment lors de mon traditionnel rendez-vous au festival Lollapalooza ou par le biais d’autres concerts (comme celui de Lady Gaga au stade de France). Je partage donc la playlist de mon été 2022 (comme j’ai pu le faire en 2020 dans cet article) : Certains titres sont récents, d’autres moins, mais tous ont le mérite de me rappeler les bons moments de mon été.

 

1. LIZZO 2 Be loved (Am I ready) Un morceau plein d’énergie qui me donne envie de tout donner durant un cours d’aerobic.
2. RINA SAWAYAMA Catch me in the air Mélodieux, entraînant et léger comme brise d’été.
3. TOVE LO No One dies from Love J’aime tout dans ce morceau de l’artiste suédoise.
4. PURPLE DISCO MACHINE, SOPHIE AND THE GIANTS In the dark Ce titre allemand semble avoir été créé pour séduire les nostalgiques des chansons aux sonorités Italo disco des années 80 : Sans surprise, je fais bien partie de la cible.
6. FAOUZIA Hero J’ai adoré la prestation de cette chanteuse canado-marocaine au festival Lollapalooza. Le mélange des sonorités pop et de sa voix orientale fait mouche.
7. BASTILLE Revolution Pas besoin d’expliquer pourquoi j’aime ce morceau vu que j’aime tous les morceaux de Bastille. Cette chanson ne fait pas exception (la voix de Dan, le rythme, le clip : tout me plaît)
8. SIGRID Strangers Après ce concert en Juin, je me suis repassée en boucle la setlist cet été, notamment cette chanson qui est ma préférée de cette jeune artiste norvégienne.
9. IMAGINE DRAGONS Whatever it takes Je les aime depuis leurs débuts sans connaître leur répertoire en détail, malgré tout. Leur parfait concert à Lolla m’a fait aimer d’avantage de titres dont celui-ci, de leur 3ème album Evolve.
10. KATE BUSH Running up that hill (A deal with god) Même si on l’a écoutée à toutes les sauces depuis sa remise en lumière dans la série Stranger things, je ne me lasse pas de la réécouter.
11. ELLIE GOULDING, BIG SEAN Easy lover La voix légère de Ellie Goulding est parfaite dans ce titre qui sent bon l’été.
12. BEYONCÉ Break my soul L’incontournable de l’été, découverte le jour de la fête de la musique. Bonus nostalgie avec ce sample de la chanson de 1993 « Give me love » de Robin S.
13. RINA SAWAYAMA This hell J’ai redécouvert Rina Sawayama peu avant l’été (son univers était plus sombre il y a quelques années) et ce tournant pop plus léger ne pouvait que me séduire : j’attends la sortie de son album avec impatience.
14. HARRY STYLES As it was Pas encore tout à fait marre de cette chanson malgré l’overdose sur les réseaux sociaux.
15. FAOUZIA RIP, Love Un 2ème titre de Faouzia parce que c’est agréable de la réécouter une 2nde fois dans cette playlist estivale.
16. THE KILLERS Boy On revient un peu aux premières sonorités du groupe, pour mon plus grand plaisir.
17. TWO DOOR CINEMA CLUB Lucky Le groupe irlandais reste fidèle à son style avec cette nouvelle chanson très entraînante.
18. ROBBIE WILLIAMS Lost (XXV) Ce nouveau single est sorti à l’occasion de son album fêtant le 25eme anniversaire de sa carrière solo (à paraître en septembre). Je l’apprécie davantage à chaque écoute. J’aime aussi ses classiques (Angel, Eternity, The road to Mandalay, No regrets) qu’il a réorchestrés pour l’occasion.
19. LADY GAGA Alice Son concert au stade de France n’était peut-être pas aussi grandiose que je l’imaginais mais j’ai aimé redécouvrir les morceaux de son album Chromatica (comme celui-ci), sur lequel je m’étais peu penchée au moment de sa sortie.
20. ASGEIR Snowblind Un peu de fraîcheur islandaise en attendant la sortie de son nouvel album en octobre.

 

Mes visionnages de l’été

Une illustration inspirée par Bullet Train

 

J’ai passé pas mal de temps à rattraper quelques lacunes cinématographiques (certaines 30 ans après !), découvert quelques films / séries plus ou moins réussis et continué mon marathon de films avec Paul Rudd (qui ne contient pas que des merveilles, loin de là, mais la dévotion est TO-TALE 🙂 !)

THELMA & LOUISE : Séduite par la modernité du propos et de l’esthétique visuelle, même 31 ans après. Je comprends qu’il ait pu en déboussoler certains à l’époque par son avant-garde féministe. Susan Sarandon y est parfaite (et mention spéciale au jeune Brad Pitt)

BROKEBACK MOUNTAIN : Complètement chamboulée par cette histoire d’amour interdite mais si puissante, dans une Amérique conservatrice. L’interprétation de Jake Gyllenhaal, Heath Ledger et Michelle Williams m’a totalement emportée.

USUAL SUSPECTS : Le twist final m’a surprise mais pas tant que ça. J’ai bien aimé mais suppose que j’aurais été davantage bluffée par l’ensemble si je n’avais pas tant attendu pour le voir.

CE QUE PENSENT LES HOMMES : Une comédie romantique légère de 2005 que j’ai découverte un après-midi lors de sa diffusion sur M6. Le casting rassemble quelques pointures (Bradley Cooper, Scarlett Johansson, Jennifer Connelly, Ben Affleck, Jennifer Aniston)  ce qui m’a fait rester devant l’écran par curiosité car je n’avais jamais entendu parler de ce film. À juste titre puisqu’il s’est avéré bien moyen. Quelques scènes étaient drôles malgré tout mais cela reste davantage dans le registre du téléfilm d’après-midi que du film plus abouti.

L’OBJET DE MON AFFECTION : Pour honorer mon marathon Paul Rudd, j’ai visionné cette comédie romantique de 1998 au scénario peu travaillé, mettant toutefois en lumière une certaine complicité entre Jennifer Aniston et Paul Rudd. Une histoire d’amour impossible entre Nina et son meilleur ami homosexuel (rencontré il y a 2 jours ?) Georges. Quelques échanges pétillants mais on ne croit pas une seule seconde à cette histoire quelque peu bâclée.

OUR IDIOT BROTHER : Film assez moyen dans lequel Paul Rudd joue au frère gaffeur et benêt de prime abord mais pas tant que ça. De ce scénario bien plat, Paul rudd en sort un personnage malgré tout assez touchant par sa candeur et sa bonté (mais suis-je bien objective?).

BULLET TRAIN : Le blockbuster de l’été vu sur grand écran. Course poursuite dans un shinkansen reliant Tokyo à Kyoto avec un Brad Pitt cool à souhait et des personnages secondaires assez drôles. Violent, décalé et divertissant à la manière d’un Tarantino, mais en moins percutant et moins abouti.

ONLY MURDERS IN THE BUILDING : La série Disney + qui était sur ma liste à voir depuis un moment car j’apprécie beaucoup ce que fait Selena Gomez (et ce, dans tous les domaines). J’ai donc sauté le pas et ne regrette pas ! Coup de coeur ! J’ai tout de même mis un ou deux episodes pour rentrer totalement dans l’ambiance mais ensuite, j’ai adoré le côté décalé, humoristique des personnages et de l’intrigue. Paul Rudd sera présent dans la saison 3 : je ne pouvais rêver mieux  !

Détente à Sumoto

· Food, Illustration, Voyage


Après 3 ans presque jour pour jour, je clôture ENFIN le récit de notre road-trip japonais à Shikoku. Je n’aurais pas pensé prendre autant mon temps pour vous raconter tout ça mais l’essentiel est que, ça y est ! Nous arrivons au bout du voyage !

Dernière étape du récit : La ville de Sumoto sur l’île de Awaji (que vous connaissez déjà un peu puisque nous en avons déjà visité un bout ici). En effet, nous sommes retournés sur nos pas pour rejoindre Osaka en fin de séjour (voir parcours ici) et rendre notre voiture de location.

Pour cette étape, mon chéri a trouvé cette pépite d’hôtel face à la mer. Pour tout vous dire, nous ne sommes pas sortis de l’établissement pour visiter la ville de Sumoto mais le fait de nous poser sans rien faire fut un grand moment d’exception et de sérénité. Laissez-moi rassembler tous mes souvenirs et je vous raconte tout : C’est parti !

 

LE COMPLEXE HÔTELIER NEW AWAJI

Ce grand complexe hôtelier NEW AWAJI connecte 5 hôtels entre eux, dans lesquels on peut circuler librement et profiter des sources chaudes internes à chaque hôtel. Il est peut-être difficile de comprendre comment cela s’organise mais on peut comparer ce grand Resort à une sorte de Las Vegas du onsen (source chaude), le côté bling bling en moins et le repos en plus.

3 hôtels (et leur spa/onsen) sont situés côte à côte en suivant le même corridor longeant le bord de mer : Le NAGISA NO SHOU HANAGOYOMI (le nôtre), suivi de l’hôtel NEW AWAJI et de l’hôtel YUMEKENSEI. On peut rejoindre un autre hôtel SHIMAHANA par bateau/navette pour avoir un nouveau point de vue (et un nouveau bassin de relaxation). Un 5ème hôtel du groupe, le YUMEKAIYU AWAJISHIMA est également accessible à 5mn en bus/navette.

 

Nous n’avons pas eu le temps de tout expérimenter vu que nous n’y sommes restés qu’une nuit mais cela peut-être sympathique de réserver au moins 2 nuitées (dans n’importe quel hôtel du resort) pour profiter à fond de tout l’endroit.

 

NOTRE NUIT À L’HÔTEL NAGISA NO SHOU HANAGAYOMI

Dans le lobby de l’hôtel

 

Arrivés en début d’après-midi à Sumoto à la réception de l’hôtel, nous avons été invités à choisir un yukata (kimono d’été) pour notre séjour (comme il est d’usage de le faire dans les ryokan en général) : J’ai choisi le rose imprimé de fleurs de cerisier tandis que l’amoureux a opté pour une teinte vert-pâle végétale.

Comme à Kinosaki, une fois le yukata enfilé, la détente peut commencer. C’est tellement agréable de se balader librement comme si l’on portait un peignoir mais en plus léger… et plus chic !

Nous avons dormi dans cette chambre sur des futons disposés sur des tatamis au moment du coucher.

La chambre version « futon sur tatami »

 

Quel bonheur de se réveiller avec cette vue sur la mer ! Magique !

 

SE DEPLACER DE BAIN EN BAIN

Comme je vous l’ai écrit plus haut, nous sommes libres de circuler d’hôtel en hôtel en testant au passage chacun de leur spa/onsen. Pour les non initiés, je vous laisse lire le protocole (que j’avais rédigé pour mon article à Kinosaki) pour profiter au mieux d’un onsen au Japon et ne pas froisser les personnes autour de vous.

 

Bain « Kaze-no-oto Nami-no-oto » de notre hôtel Hanagoyomi

 

Se rendre dans un bain public japonais est une expérience atypique pour les occidentaux mais tellement relaxante !

Onsen avec vue

 

J’ai pu prendre quelques clichés dans l’un des onsen car j’étais seule dans l’enceinte des bains. Mais sinon, sachez que les photos y sont interdites.

 

REPAS AVEC VUE

Le petit-déjeuner

 

Nous avions choisi de dîner sur place le jour de notre arrivée et grand bien nous a pris !

Le menu était copieux et raffiné, à base d’amuse-bouche, de chawan-mushi (flan japonais), de sashimi, de poisson (daurade et légumes dans un pot en terre), d’une fondue shabu shabu, de riz de Awaji, de pickles et de soupe miso pour finir sur une tranche de melon frais et une boule de glace.

Le dîner sans fin (oui, on a mangé tout ça !)

 

Le lendemain, au petit-déjeuner, un repas complet à base de poisson nous attendait… toujours avec cette vue sur la mer !

Bye bye mon carnet de voyage adoré !

 

C’est donc avec cette étape relaxante que je mets fin à mon récit de ce road-trip fabuleux de 2019 : Le voyage le plus varié, dépaysant et inspirant que j’ai pu faire au Japon. La saison choisie (mai-juin) était parfaite pour ce voyage (même si je pense que toutes les saisons valent le coup au Japon).

Je ne sais pas encore quand nous retournerons là-bas car j’attends que les conditions soient redevenues normales et optimales pour m’y rendre à nouveau mais ma tête est encore remplie d’images et de souvenirs merveilleux : Je serai patiente <3.

Ce fut une vraie chance de pouvoir vivre tous ces bons moments d’évasion, de dépaysement, de nature et de rencontres humaines chaleureuses. Je vous remercie d’avoir tout suivi de ce périple depuis 3 ans et espère que mes comptes-rendus vous serviront pour un éventuel voyage ! (N’hésitez pas à poser vos questions dans les commentaires, j’y répondrai avec plaisir !)

Voici pour rappel, tous les compte-rendus de mes voyages au japon (J’étais partie là-bas en 2007 aussi mais n’avais pas fait de compte rendu précis )

PRINTEMPS 2014

AUTOMNE 2015

HIVER 2018

 ROAD-TRIP en MAI JUIN 2019

Merci de vous être évadé.e.s avec moi et à très bientôt pour de nouvelles aventures !

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