Le temps est assez incertain en ce moment : on ne sait pas vraiment dans quelle saison on se trouve: parfois douceur, parfois frimas… Les idées de look se retrouvent chamboulées. Associer une chapka hivernale avec une robe légère presque printanière , serait-ce un crime? Je ne le sais pas mais en tous cas, j’aime les faire cotoyer en cette période d’instabilité météorologique (surtout lorsque j’opère avec « filet » c’est-à dire , à renfort de Damart sous la robe et de manteau qui fait le timide mais qui ne traine pas loin au moment de la prise de ces photos) .
Mais le sujet n’est pas là aujourd’hui… Cette robe pour les plus fidèles d’entre vous , vous la connaissez depuis 2007. Pour les autres, novices ou distraites, je fais les présentations: J’ai ramené cette robe lors d’un voyage au Japon à l’époque où trouver une robe housse c’était aussi vital que de trouver des boots cloutées maintenant. Et depuis 2 ans , mon amour envers elle ne s’est pas étiolé d’un iota. C’est rare. J’en ai engrangé des choses dans mon placard et il y en a certaines que je ne peux plus voir en peinture… Par exemple, les robes Yumi à grand motifs champignon , les blouses colorées, les robes à fleurs… Je les garde car dans un malentendu , on ne sait jamais mais l’amour pour ces pièces a dû me durer une saison et la passion s’en est allée. Et mon objectif, en ce moment est de miser sur l’intemporalité.
Les choses intemporelles, j’ai remarqué, sont souvent plus ennuyeuses que les pièces piles dans la tendance mais on s’en lasse moins … Pour moi, la garde robe idéale serait composée de 80% de pièces intemporelles et de 20 % de pièces saisonnières un peu plus marquées (Faut bien s’amuser aussi!) mais je ne suis pas sûre de respecter cette théorie car les pourcentages ont souvent tendance à s’inverser… Mais pour en revenir à cette robe, je ne sais pas ce qui fait qu’elle a su rester précieuse à mes yeux: certainement une coupe pas trop marquée dans le temps, des détails qui ne la rendent pas tout à fait commune non plus … Un côté tempéré mais affirmé. Je suis curieuse de la voir évoluer, voir si dans quelques années , elle aura passé avec succès le test de l’intemporalité…
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Presently, the weather is rather unsettled : we don’t really know the season we are in : sometimes the weather is nice and sometimes not … We don’t really know how to get dressed. Wearing a fur hat and a light spring dress, would it be sinful ?. I don’t know but anyway in these days of unsettled weather, I like to mix this kind of clothes (especially when I wear warm underwear with a dress or a coat, you can’t see them on the picture, but they are not very far) …
But that’s not the point today … You, my regular readers, already know this dress since 2007. For the others, new or absent-minded people, I introduce it to you : I brought it back from a trip in Japan, at the time when finding a dress was as vital as finding studded boots currently. And for 2 years, I’m still loving them so much. It’s unusual. I’ve got lots of things in my closet but I can no longer stand the sight of certain of them … For example, the Yumi big mushrooms patterned dresses, the colored blouses and the floral dresses … I keep them because, you never know. I loved these clothes during one season and then my love flew away. Now my purpose is to count on the timelessness.
Timeless things are often more boring that trendy pieces but we don’t weary of them … For me, the ideal wardrobe is 80 % timeless pieces and 20 % « it connoted » pieces (we also need to have fun !), but I’m not sure I adhere to this theory as the percentage are often reversed … Coming back to this dress, I don’t really know why it remains so precious to me, it’s certainly due to its classic cut and also the uncommon details … A sober but strong character. I’d be interested to see if, in few years, this dress will have passed successfully the timelessness test …
Robe/ dress As Know as de Base (brought from Japan,2007)
Collier/ Necklace Pimkie
Leggings Camaieu
Bottes/ boots Pastelle
Chapka / faux fur hat Agnes B
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