Montée de Takayuki Nameura

· Déco, Food, Mode

Lorsque l’on me demande pourquoi j’aime tant le Japon, j’ai mille raisons en tête. J’aime la culture et le patrimoine nippons mais suis surtout sensible à cet état d’esprit à la fois raffiné, méticuleux et parfois un peu fou.

Ici, la folie est mise de côté car je vous partage aujourd’hui une adresse gastronomique franco-japonaise des plus minimalistes mais pleine d’émotion et de sensualité gustatives.

 

La gastronomie française selon un Japonais

Le créateur de ce restaurant « Montée » est le chef Takayuki Nameura. Après avoir travaillé à Kobe et Osaka, il vient apprendre l’art culinaire français dans le sud de la France puis repart à Kobe pour ouvrir un restaurant qu’il baptisera « Montée » à cause de la localisation de celui-ci sur les hauteurs de la ville.

Quelques années plus tard, le revoilà en France avec la même « Montée », mais dans un détour du 14ème arrondissement à Paris… pour notre plus grand bonheur.

 

Minimalisme et raffinement

Si je devais vous décrire ce restaurant, je dirais qu’il brille par sa sobriété. À l’extérieur, aucune enseigne ou pancarte n’indique le nom du restaurant. Un simple cadre accroché à la vitre indique les menus du déjeuner et du dîner.

Amateurs de portions gargantuesques, passez votre tour : Le minimalisme est aussi dans l’assiette.

Cela dit, cette quantité a convenu à mon appétit d’habitude débordant, puisque le menu de midi (40€) est constitué d’amuse-bouches, de 4 plats et de 3 desserts. Portions discrètes mais mises bout à bout, je n’ai nullement eu besoin de me ruer sur un bol de ramen en sortant.

Verrines au céleri rave, betterave, yaourt

 

Niveau déco, l’épuré est de rigueur mais se retrouve sublimé par cet imposant bouquet de fleurs. J’ai appris qu’il était renouvelé chaque semaine par Atsushi Taniguchi, un talentueux fleuriste japonais situé dans le 16ème.

J’aime l’idée d’une unique fantaisie éclatant au milieu de cet environnement presque monacal.

 

Menu en 7 temps

Sablés fromage, champignons séchés

 

Nous débutons donc par des amuse-bouches présentés quelque peu maladroitement avec l’accent japonais de l’épouse du chef mais cela rajoute un peu de charme n’est-ce pas ?

Petits sablés au fromage et champignons séchés partagent la vedette avec une verrine de yaourt, betterave rouge et céleri rave. Une simplicité brute mêlée à la sophistication des saveurs. Difficile à vous décrire, cela semble tellement paradoxal.

La suite avec ce calamar découpé en lanières, accompagné d’un boulghour et de crème à la noix de coco. Texture parfaite du calamar, fondant et en aucun cas caoutchouteux.

Calamar, crème noix de coco, boulghour

 

Morue, pomme de terre, oseille

 

Puis, cette brandade de morue surmontée d’oseille vient rehausser une petite pomme de terre. Certains diront que j’ai été punie, vue l’assiette à l’apparente austérité mais la vérité est dans la bouche.

St-Pierre, fenouil

 

Place ensuite aux plats de résistance : D’abord le St-Pierre suivi d’une caille aux raisins secs. Le sucré-salé et le moelleux de la caille se révèlent être mes coups de coeur du menu.

Caille, raisins secs, figues

 

Jusqu’à ce que je découvre le dessert, avec cette pavlova parfaitement exécutée : une meringue fondante, crémeuse à l’intérieur et croustillante à l’extérieur. Accompagnée d’une larme de sorbet citron, je suis aux anges.

Pavlova, fraises, sorbet citron

 

Mais ce n’est pas fini (vous voyez bien que le minimalisme peut aussi faire durer le plaisir !).

Arrive cette gourmandise à la nougatine baignant dans du chocolat fondu puis une assiette d’oreillettes croustillantes (on sent l’influence du sud de la France !).

Dessert au chocolat et oreillettes

 

En résumé

Une adresse de cuisine gastronomique française délicate menée avec discrétion et talent par le chef Takayuki Nameura.

Parfaite pour un déjeuner ou dîner en amoureux. Le soir, le menu de ce restaurant minimaliste s’étend à 7 plats et 3 desserts, ce qui vous laissera certainement le temps de murmurer à votre moitié un tout aussi minimaliste « Je t’aime ».

 

Restaurant MONTÉE
par le chef Takayuki Nameura
9 Rue Léopold Robert
75014 PARIS
(Métro Raspail)

Five senses #5

· Déco, Food, Mode

Sur le blog, les billets « Five senses » se comptent sur les doigts d’une main ! Malgré tout, je reviens enfin avec cette rubrique en vous montrant ce qui a pu émoustiller mes 5 sens dernièrement.

Les travaux de notre appartement se terminent doucement et même si nous sommes loin d’avoir peaufiné la déco (nous n’avons toujours pas de lit ni de dressing !), voici au passage un petit aperçu de notre chambre à coucher qui risque d’évoluer encore ! Mais j’y reviendrai en détail plus tard : Pour l’heure, place aux 5 sens !

 

L’odorat

Bougie « Tokyo » Diptyque
Vernis « 546 Rouge Red » Chanel
Lampe Sarah Lavoine pour La Redoute

 

Les travaux ont annulé toute possibilité de cocooning à la maison depuis début Août mais j’ai essayé d’être prévoyante en pensant aux longs dimanches d’automne/hiver pluvieux ! En septembre, j’ai miraculeusement réussi à mettre la main sur cette bougie Diptyque Tokyo vendue en édition limitée sur leur site.

Parfum boisé de cyprès, de cèdre et de pin mêlé à des effluves d’encens semblant s’échapper d’un temple nippon : la promesse d’un souvenir de promenade le long du parc Yoyogi, je ne pouvais rêver mieux pour m’évader vers ma ville de coeur.

 

Le toucher

Pyjama La Redoute Collections
Collier Minetta Jewellery

 

Qui dit cocooning à la maison dit pyjama ! Ce pyjama en flanelle est une vraie bénédiction pour traîner le dimanche : son motif à carreaux écossais sera parfait en prévision d’une visite inopinée de la part d’Ewan Mc Gregor d’un visionnage de films de Noël en décembre.

 

La vue

Vous connaissez mon amour illimité pour Kingsman : j’avais déjà largement évoqué ma passion ici et lors d’un shooting pèlerinage à Londres . J’ai eu la chance de visionner en avant-première le 2ème épisode : Kingsman, le cercle d’or le 20 septembre dernier. Et depuis, je trépigne à l’idée de le revoir et d’en parler avec mes proches lors de sa sortie mercredi prochain !

Je ne révèlerai pas grand chose aujourd’hui pour ne pas vous spoiler (Un conseil : ne regardez aucune bande-annonce avant d’aller le voir) mais sachez juste que mon enthousiasme lors du premier épisode ne s’est nullement altéré lors du 2ème, bien au contraire : le cocktail « humour décalé british et action trépidante » m’a séduite au-delà de mes espérances.

 

L’ouïe

Ma playlist d’automne « Fall into Fall 2017 » sur Deezer
Infuseur à thé Rice
Tasse Rabito

 

L’automne et son côté mélancolique ont une influence sur ce que j’écoute. Lorsque je dessine, je le fais en permanence en musique. J’ai eu l’idée de vous partager ma playlist d’automne, avec des morceaux qui évoquent cette saison ou d’autres un peu hors-sujet, qui m’accompagnent en ce moment.

Je l’étofferai au fil des semaines mais si vous souhaitez en savoir un peu plus sur mes goûts musicaux du moment ou vous inspirer, vous pouvez retrouver ma playlist « Fall into Fall 2017 » ici.

 

Le goût

Infuseur à thé Rice
Couverts dorés AM.PM
Tasse Bloomingville

 

Lors de ce billet brunch, je vous avais demandé si la recette du cake aux amandes vous intéresserait et vous m’aviez répondu que oui ! Faute de temps, je n’ai pu vous la publier mais j’y remédie immédiatement car c’est le genre de gâteau qui pourra accompagner à merveille un thé, lorsque le vent soufflera dehors et que vous serez sur votre canapé, emmitouflé(e) sous un plaid.

Je me suis basée sur une recette trouvée sur le journal des femmes mais j’ai un peu adapté les quantités à mon goût.

Ingrédients :

150g de farine (de blé ou de châtaigne)
90g de beurre
100g d’amandes en poudre
2 oeufs
1 yaourt (à 0% ça marche aussi)
120 g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
1/2 sachet de levure chimique
1 cuillère à soupe de rhum
Amandes effilées

Recette :

• Mélangez progressivement le yaourt, le sucre, le sucre vanillé, les oeufs, la farine, le beurre fondu dans un saladier. Ajoutez la levure chimique, les amandes en poudre et le rhum.

• Versez le mélange dans un moule à cake beurré ou recouvert de papier sulfurisé (ma technique si vous n’avez pas de pinceau ou que vous voulez alléger un peu le cake !) et parsemez d’amandes effilées.

• Faites cuire au four à 180°C pendant environ 45 minutes en vérifiant la cuisson avec la lame d’un couteau. Dégustez chaud, c’est meilleur. Si vous le mangez plus tard, veillez à l’enrober de papier cellophane ou d’aluminium pour qu’il ne devienne pas sec. Bon appétit !

De retour à Paris

· Mode

Merci d’être au rendez-vous aujourd’hui malgré ma semaine d’absence sur ce blog ! En effet, la semaine dernière était assez chargée (petits soucis de santé sans gravité mais quelque peu invalidants, voyage de presse en Catalogne, travaux dans l’appartement pas encore terminés…), voilà pourquoi je n’ai rien posté ici : je devrais reprendre un rythme normal ces prochaines semaines !

Après avoir bénéficié de 3 jours d’été catalan, me revoici à la case départ avec un look d’automne pluvieux. Mon pull version crème est de sortie : toujours aussi confortable et chaud que celui que je vous ai déjà montré en rouge.

À mes oreilles, de nouvelles boucles ramenées de Barcelone. Je suis toujours aussi fan des boucles graphiques et j’ai d’ailleurs ramené une autre paire de là-bas. Pas encombrant dans une valise et toujours efficace pour épicer un look sobre.

Sinon rien de neuf niveau look : des valeurs sûres, du confort encore et toujours. Bonne semaine !


Ma Tenue

Trench Burberry (déjà vu ici)
Pull Close
Jean blanc Uniqlo (déjà vu ici)
Derbies La Redoute (déjà vues ici)
Sac La Redoute (déjà vu ici)

Bracelets Dinh Van, Thomas Sabo, Swarovski, Louis Vuitton
Bague Papyrus Atelier B
Collier Minetta Jewellery
Boucles d’oreilles Mango
Montre Cluse

Extension de cils « Volume russe » Les cils de Marie (déjà vue ici)
Cire à sourcil en crayon Brow Drama Pomade « Châtain » Maybelline NY
Rouge à lèvres Lip Paint Lacquer « 105 Red fiction » L’Oréal Paris

 

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