La forêt des singes à Ubud

· Illustration, Mode, Voyage

Nous voilà donc dans la forêt des singes de Ubud, un des lieux les plus populaires de Bali dont j’avais entendu parler avant de m’y rendre. L’endroit est archi-touristique, ce qui pourra en agacer certains mais nous ne pouvions nous résoudre à zapper la visite et voulions nous faire notre propre avis sur la question.

Pour tout vous dire, je ne suis pas particulièrement à l’aise avec les animaux (encore moins avec des animaux sauvages), j’avais donc une légère appréhension à l’idée de rencontrer ces milliers de singes en liberté.

Mais l’endroit est vraiment magnifique, il suffit juste de se plier à quelques règles et au final tout se passe bien !

 

La forêt

Cette forêt se situe en plein centre-ville de Ubud, à environ 15 minutes de marche du Ubud Palace. L’idéal est de venir tôt, à l’ouverture de préférence, pour éviter la marée humaine.

La forêt est assez vaste mais se visite facilement et plutôt rapidement.

Dès l’entrée, les singes vous accueillent, entre les gloussements stridents d’adolescentes asiatiques et les gestes maladroits ou téméraires d’autres touristes plus courageux ou fanfarons.

Le Pura Dalem agung (=Temple de la mort !) au milieu de la forêt

 

Cotoyer les singes en toute sérénité

Des recommandations sont affichées un peu partout dans la forêt. En voici un condensé pour vous préparer psychologiquement !

Ne pas paniquer : En effet, tout geste brusque risque d’effrayer et d’exciter les singes. Les singes ne grimpent pas facilement sur les gens, sauf s’ils pensent que vous avez de la nourriture en votre possession. Si c’est le cas, lachez la nourriture par terre pour que les singes se désintéressent de vous.

Ne pas courir : Si des singes s’approchent de vous, ne criez pas. Restez calmes, tout va bien se passer.

Ne pas regarder les singes dans les yeux : C’est apparemment un signe d’agression pour eux.

Ne pas cacher (ou sortir) de la nourriture : Ce n’est pas le moment de sortir votre pique-nique ni de manger des chips en admirant le paysage, vous risquez d’avoir à vos côtés un entourage « poilu » quelque peu envahissant.

Ne pas amener ou sortir de sac plastique ou en papier : Les singes sont alertés même par le bruit du sac, donc méfiance.

Faire attention à ses objets personnels : surtout les lunettes de soleil, boucles d’oreilles, bijoux un peu voyants que les singes peuvent vous dérober.

Ne jamais tenter d’attraper les singes (en particulier les bébés singe) : laissez les singes vous toucher s’ils le souhaitent mais l’inverse est plus risqué. Si vous touchez les bébés singe, leur maman risquent de ne pas tellement vous adorer …

Il est interdit de donner à manger des cacahuètes, biscuits, bonbons, pain ou tout type de nourriture, sauf des bananes, qui sont d’ailleurs vendues sur place.

Surveiller ses enfants : cela est une règle valable n’importe où mais encore plus ici.

 

Restons zen !

Des gardes forestiers rodent un peu partout donc si il vous arrive une mésaventure, ils sauront intervenir à temps, ne vous inquiétez pas.

Les recommandations risquent d’en effrayer certains mais je vous assure que si j’ai réussi à être relativement sereine dans cette forêt, c’est que vous le serez aussi.

Il me reste encore quelques destinations balinaises à vous raconter. D’ici là, bon week-end à tous !


Ma Tenue

Tee-shirt customisé pour aller au concert de Take That ;-))
Robe portée en jupe Close (déjà vue ici et ici)
Sandales Les Tropéziennes
Sac ramené du marché de Ubud, Bali (similaire ici)

Bracelets Dinh Van, Thomas Sabo, Louis Vuitton
Bague Papyrus Atelier B
(-20% sur les bijoux Atelier B avec le code TKBB20)
Boucles d’oreilles Young Frankk
Collier Minetta Jewellery
Montre Cluse

Extension de cils « Volume russe » Les cils de Marie (déjà vue ici)
Cire à sourcil en crayon Brow Drama Pomade « Châtain » Maybelline NY
Rouge à lèvres Lip Paint Lacquer « 105 Red fiction » L’Oréal Paris

Kintaro, ma cantine japonaise

· Food, Mode

Voici une adresse japonaise à Paris dont je voulais vous parler depuis fort longtemps puisque je la fréquente depuis 5 ou 6 ans toujours avec le même plaisir.

Vous l’avez déjà vue passer sur mon instagram mais je ne l’avais jamais signalée ici. D’une part, car je n’ai pas toujours mon appareil photo Reflex sur moi et aussi parce que l’établissement a fermé quelques mois pour travaux il y a quelque temps.

 

Un nouveau Kintaro

Pour moi, Kintaro, c’est l’adresse sans prétention mais dans laquelle on sait que l’on va toujours bien manger. Je l’ai redécouverte il y a quelques jours avec une décoration flambant neuve, pour mon plus grand plaisir.

En effet, auparavant, le restaurant se scindait en deux : un côté un peu « souk », un autre plus confidentiel mais sans grande âme. Ce n’était pas vraiment un problème car la nourriture était toujours de qualité mais la nouvelle idée de rassembler ces 2 côtés et d’épurer cette espace est au final bien bénéfique.

J’ai d’ailleurs l’impression que les serveurs sont plus accueillants et beaucoup plus ouverts à la discussion qu’avant (ce n’est donc pas un mythe que notre environnement influence notre état d’esprit).

Les espaces sont mieux délimités avec des tables façon cantine plus aérées, uniformisées et un comptoir central « cuisine » autour duquel vous pouvez admirer sauter les nouilles.

 

Ramen, soba, udon, tout est bon

Boisson Calpis et nouilles ramen froides en salade

 

Dans cette cantine, vous ne trouverez pas de sushis mais des nouilles sous toutes leurs formes : ramen, soba, udon, sautées, en soupe, à tremper… Il existe aussi des plats de riz (donburi) et des plats de curry. Bref, la nourriture japonaise de tous les jours sans chichi.

En hiver, je choisis souvent le Nabeyaki udon, une marmite de nouilles udon avec des légumes, tempura de crevettes : le plat revigorant par excellence quand il fait -2°C.

Et lorsque les températures sont plus estivales, j’adore choisir ces nouilles ramen froides en salade (qui ne sont pas proposées à longueur d’année il me semble) : Équilibré et tellement bon (la texture des nouilles est parfaite).

Ce jour-là, mon homme avait choisi un plat de boeuf caramélisé façon sukiyaki.

Boeuf façon sukiyaki

 

Les gyozas ne sont pas aussi goûteux que ceux de chez Hakata Choten (qui détient vraiment la palme selon moi) mais sont tout à fait corrects et permettent une entrée en matière assez sympathique.

Gyozas

 

Côté dessert, rien de transcendant à signaler (comme dans la plupart des restaurants asiatiques) mais le quartier regorge d’autres merveilles (Cf. Aki Boulanger, Aki Café ou Chatime).

 

J’espère que vous apprécierez ce mini-rapport gastronomique avec cette adresse qui est pour moi une « valeur sûre » depuis des années.

Le fait qu’elle se soit refaite une beauté, qu’elle soit ouverte désormais tous les jours (même au mois d’Août et même le dimanche !) apporte un petit plus bien appréciable lorsque l’envie d’exotisme se fait sentir à Paris. Itadakimasu ! 頂きます !

PS : Attention notez bien la bonne adresse dans le quartier de l’Opéra car il existe d’autres Kintaro dans Paris qui sont loin d’être authentiques.

 

KINTARO
24 Rue Saint-Augustin
75002 PARIS
Métro : Opéra, Quatre Septembre


Ma Tenue

Tee shirt ASOS (2014) (déjà vu ici)
Pantalon Mango (déjà vu ici)
Sandales Nomadic state of mind
Sac ramené du marché de Ubud, Bali (similaire ici)

Bracelets Dinh Van, Thomas Sabo, Louis Vuitton
Bague Papyrus Atelier B
(-20% sur les bijoux Atelier B avec le code TKBB20)
Boucles d’oreilles Mango
Collier Minetta Jewellery
Montre Cluse

Extension de cils « Volume russe » Les cils de Marie (déjà vue ici)
Cire à sourcil en crayon Brow Drama Pomade « Châtain » Maybelline NY
Rouge à lèvres Lip Paint Lacquer « 105 Red fiction » L’Oréal Paris
Vernis à ongles Color Show Preppy Woman « 470 Runway Rose » Maybelline NY

Premiers pas à Ubud

· Food, Mode, Voyage

Changement d’ambiance, nous continuons notre périple balinais dans la ville que j’ai préférée, Ubud. À part sa forêt des singes (que je développerai dans un prochain article), je ne connaissais rien de cette ville donc la découverte fut presque totale.

Encore une fois, la liste des visites est très incomplète puisque notre rythme « piano piano » nous a fait manquer pas mal de choses. Mais voici quelques pistes, adresses et conseils pour passer un bon moment à Ubud : Bonne lecture !

 

Ubud Palace

Le centre-ville de Ubud abrite le palais dans lequel vit encore la famille royale.

La partie ouverte au public n’est pas très étendue mais offre une architecture des plus intéressantes tant au niveau des ornementations de portes que des sculptures.

En écrivant cet article, je me rends compte que j’ai complètement zappé la visite du temple Saraswati situé non loin de là et qui, émergeant au milieu de nénuphars, avait l’air plutôt canon (C’est ça de ne rien préparer en amont !).

Je vous donne donc cette info et tente de me faire pardonner avec mes quelques clichés de l’Ubud Palace.

 

Musée Neka

Situé à environ 20 mn à pied du centre ville, en haut d’une colline, ce musée ravira autant les novices que les passionnés d’art.

Sa collection d’oeuvres rassemble non seulement celles d’artistes balinais mais aussi d’artistes du monde entier, influencés par la culture balinaise.

L’endroit est aussi joli à l’intérieur qu’à l’extérieur, ce qui permet de mêler flâneries et visite culturelle.

En revenant de votre visite, sur le chemin entre le musée et le centre-ville de Ubud, il serait judicieux pour vous de faire un détour sur la très photogénique Campuhan ridge walk (que nous avons zappée aussi, sans doute trop pressés de retourner légumer au bord de la piscine).

 

Le marché de Ubud

Venons-en à la partie de Ubud qui semble intéresser la plupart d’entre vous, puisque j’ai reçu pas mal de questions au sujet des sacs en rotin que j’ai ramenés du marché.

Comme je vous le disais, si il y a bien une chose à ramener de Bali, ce sont ces sacs.

Quand je vois le prix que certains vendeurs pratiquent chez nous, je me dis qu’on pousse légèrement mémé dans les rizières… même si, pour leur défense, Bali, ce n’est pas la porte à côté, qu’il y a des frais de port etc… etc : Cela dit, leur marge est quand même bieeeen grande.

J’ai pu lire qu’il fallait venir tôt le matin pour bénéficier du « Morning price ». La première vente que va faire votre marchand donne un peu la tendance de sa journée.

Normalement, il sera plus souple dans les négociations, par superstition, de peur d’échouer avec ses premières ventes. Demandez d’ailleurs distinctement le « Harga pagi » (=morning price) pour bluffer un peu et montrer que vous êtes un connaisseur.

Une touriste se cache sur la photo ci-dessus…

Voici quelques règles de base (même si je n’estime pas vraiment être une pro de la négociation) :

♦ Regardez les produits qui vous intéressent sans trop d’insistance ni d’enthousiasme (Po Po Po Poker face !).

♦ Demandez le prix au vendeur histoire d’avoir un ordre d’idée (n’hésitez pas à diminuer son prix de 30%) et donnez lui votre prix.

♦ Pour info, les sacs en rotin ronds de taille moyenne que je porte ici et que l’on voit partout sont négociables entre 200 000 et 300 000 IDR (12 et 20€). Les sarongs (tissu balinais à porter autour de la taille ou en paréo) entre 40 000 et 200 000 IDR (3 et 12€) (en fonction de la qualité).

♦ Si le vendeur n’accepte pas votre prix, faites mine de partir. Dans la majorité des cas, il risque de vous rappeler pour accepter votre prix. S’il ne vous rappelle pas, gardez donc en mémoire son prix pour une nouvelle négociation dans un stand voisin (car vous risquez de trouver le même sac à quelques mètres de là).

♦ Vous pouvez également décider de rester souples dans vos négociations et d’accepter le prix du vendeur sachant que le niveau de vie de ce dernier est sans aucun doute bien inférieur au notre : c’est donc davantage par principe et par jeu que la négociation s’effectue. Si vous souhaitez payer votre sac 30 ou 40€ par solidarité, faites-le, il n’y a pas de mal à cela.

♦ Les vendeurs à Bali sont assez sympathiques et ne vous en voudront pas trop si vous partez sans acheter (à quelques exceptions près : nous avons eu droit à un « Bad luck ! » des plus enflammés, lancé par une vendeuse à qui on avait refusé d’acheter un sac, ne trouvant pas de motif à mon goût. Le tout est de rester souriant malgré tout (pour l’instant, je n’ai pas reçu les effets du « Bad luck », pour info).

 

Mes adresses gourmandes

Ici aussi, la ville est farcie d’adresses healthy/vegan : vous aurez l’embarras du choix. Voici donc les adresses qui ont réussi à ravir mes papilles d’une manière plus ou moins légère (Merci Laura, Angie, Julie pour les recommandations).

 

THE ELEPHANT (Hotel Taman Indrakila, Jalan Raya Sanggingan, UBUD)

Kombucha à la roselle

 

Située sur le chemin pour accéder au musée Neka, l’endroit est parfait pour admirer en toute tranquillité la vue du haut de la colline. Décor encore une fois végétal et exotique, idéal pour trouver un peu de fraîcheur.

Fruits frais, yogourt & Crêpes au lemon curd, fraises

 

Les crêpes étaient particulièrement moelleuses (et copieuses) et j’ai développé une addiction pour le Kombucha (boisson fermentée censée être bénéfique pour le système digestif).

 

THE SEEDS OF LIFE (Jl. Gootama No.2, UBUD)

« SOL bowls » (Spaghettis de courgettes, Nori, kimchi, spiruline, tempeh, gomashio…)

 

Je vais finir par pratiquer le yoga à force de fréquenter ce genre d’adresses healthy ! Il faut dire qu’ici, healthy rime tout de même avec gourmandise : énormes buddha bowls et gigantesques chia puddings à déguster assis sur un coussin par terre (… et difficulté de se relever ensuite).

SOL Jar (Chia pudding, barre de muesli, smoothie au fruit du dragon)

 

CAFÉ WAYAN (Monkey forest road, UBUD)

Nasi campur et Gado Gado

 

Très bonne adresse où l’on mange également assis par terre sur des coussins. Nous y sommes allés la nuit tombée. Nous n’avons donc pas pu admirer la végétation ambiante mais on s’y sentait vraiment bien.

Nasi campur délicieux et grand choix de pâtisseries vegan archi gourmandes (comme cette tartelette aux noisettes, noix de pécan qui fut un vrai bonheur).

 

WARUNG IBU OKA (en face de l’Ubud Palace)

Il existe 2 ou 3 enseignes du même nom à Ubud qui servent le cochon de lait grillé à la peau croustillante (Babi guling). Un conseil : arrivez tôt.

 

Rendez-vous au prochain épisode !


Ma Tenue

Robe Close (2016) (déjà vue ici)
Chapeau Brixton
Sandales Vero moda
Panier R Edition

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