Durant mon voyage à Bali, bien qu’ayant réussi à déconnecter pendant plus de 48h sans téléphone ni appareil photo, le reste du temps, le paysage de Bali était tellement magnifique qu’il aurait été criminel de ne pas l’immortaliser. Cela signifie que j’ai suffisamment de matière première pour vous rédiger quelques articles sur le blog ! Youhouuu !
Mange, Prie, Aime
Le but principal de ce voyage étant le repos, notre rythme d’exploration était très peu soutenu mais si vous souhaitez, comme nous, passer des vacances farniente avec une pincée de visites, mon itinéraire devrait vous inspirer.
Dans les semaines à venir, je vais détailler les quelques lieux que nous avons visités sur l’île des Dieux. En attendant, voici quelques conseils pour préparer votre voyage !
Quand partir ?
Pour tout vous dire, au moment de réserver les billets en février, nous avions en tête de repartir au Japon en Juin. Puis après s’être renseignés sur la météo nippone pas très optimale à cette période (et aussi parce qu’il n’y a pas que le Japon dans la vie haha), on a privilégié une autre destination et l’île de Bali s’est présentée à nous.
Mai à Octobre signant la saison sèche, cela semble donc être le créneau optimal pour visiter Bali.
Nous y sommes restés du 16 juin au 1er Juillet : Météo agréable (une moyenne de 26°C contre 35-40°C à Paris pendant la canicule de Juin !), un nombre raisonnable de touristes au m2 , des prix assez intéressants niveau logement et vols.
Le (long) trajet en avion
Il n’y a pas de vol direct au départ de la France pour l’Indonésie : vous devrez donc compter sur une escale et faire preuve de patience.
Je n’ai pas de compagnie aérienne à recommander : il faut comparer les prix, les escales proposées etc. Nous sommes partis avec Thai Airways avec un trajet total de 19h comprenant une escale de 3h à Bangkok. En général, les longs trajets en avion ne me font pas peur puisque j’arrive à dormir n’importe où et rattrape mes retards cinématographiques à bord mais j’ai conscience que cela peut en effrayer certain(e)s.
Mon conseil N°1 pour ce genre de voyage à rallonge serait de porter les glamourissimes chaussettes de contention (dispo en pharmacie) pour ne pas avoir à l’arrivée les chevilles aussi épaisses qu’un poteau de Koh Lanta.
Boire beaucoup d’eau à bord, éviter l’alcool, penser à amener un foulard/bandana pour contrer les traitres effluves de la clim, brosse à dent et dentifrice de voyage pour ne pas faire évanouir l’hôtesse de l’air lorsque, dans un souffle, vous répondrez à sa traditionnelle question : « Tea or coffee ? »
Les formalités
Pas de formulaire à remplir avant votre départ.
Côté bagages, évitez de transporter votre fusil de chasse, votre couteau de Ninja, votre collection de 500 paquets de cigarettes si vous souhaitez que votre trajet de 19h ne se trouve allongé de quelques heures supplémentaires à la douane mais vous connaissant, je pense que tout devrait bien se passer.
Tous les liquides des bagages cabine dont la contenance est inférieure à 100ml doivent être rangés dans des sachets transparents zippés, je ne vous apprends rien.
Pas besoin de visa pour les séjours de moins de 30 jours. Ayez un passeport à jour, c’est tout ce que l’on vous demande.
Les infos sanitaires
Les vaccins du voyageur tels Hépatite A et typhoïde sont recommandés mais pas obligatoires (à moins que vous ne passiez un séjour « à l’état sauvage » avec votre ami Mike Horn mangeur de cafards et buveur d’eaux troubles). Les autres vaccins (Diphtérie Tétanos Polio Coqueluche…) sont censés être à jour.
En ce qui concerne les troubles digestifs du voyageur, j’ai mangé tout ce qui s’offrait à moi, que ce soit à l’hôtel ou dans les rues : fruits, brochettes, plats épicés, tout y est passé et je n’ai pas eu de souci. Est-ce parce que j’ai fait une cure de probiotiques avant et pendant le séjour ? Possible que ça aide.
Je n’ai pas pris de traitement anti-paludéen vu que Bali est épargné par le paludisme. Donc, si vous restez seulement à Bali, rien de particulier à faire.
Malgré m’être tartinée de répulsif moustique à longueur de journée et soirée, je me suis pourtant faite dévorer par les moustiques (à Ubud surtout, et même à travers le pantalon et la moustiquaire). Ne paniquez pas, car mon homme n’a pas du tout subi le même sort (peut-être car je lui servais de bouclier à côté ?). J’imagine donc que le problème vient de moi. Je suis une proie idéale.
Visiter Bali
Nous avons divisé nos 15 jours de vacances en 2 : une semaine non loin des plages de Kuta, Canggu et une autre semaine à Ubud. Les premières destinations sont loin d’être sauvages, vous risquez d’être vite fatigués par l’afflux de touristes dans cette zone.
Ubud est plus calme et reposant. J’ai préféré et de loin.
Nous aurions bien voulu explorer le nord et l’est de l’île qui doivent regorger de sites photogéniques à souhait mais comme je vous l’ai dit, notre rythme était très tranquille. Nous nous sommes focalisés sur ces deux destinations sans trop forcer et cela nous a convenu.
Je ne saurais donc pas vous donner de conseils sur les autres secteurs de l’île, veuillez bien m’excuser !
Se déplacer à Bali
Je ne sais pas si c’était parce que Barak Obama passait ses vacances à Bali au même moment que nous (service de sécurité renforcé) mais j’ai trouvé qu’il était incroyablement difficile de se déplacer. Ne vous fiez pas aux distances courtes, car les embouteillages sont à prendre en compte.
Dans les villes comme Seminyak ou Kuta, se balader à pied est assez stressant puisqu’il faut éviter les voitures, les 2 roues et marcher sur des trottoirs très étroits. (Je n’ai bizarrement pas ressenti cela en Thaïlande ou au Vietnam, alors que l’ambiance de rue y est relativement similaire).
Pour aller d’un point à un autre nous avons donc pris le taxi (privilégier ceux de la compagnie BlueBird Taksi, les plus fiables, avec compteur).
Le plus judicieux serait de louer un scooter pour se faufiler. Pas mal de touristes le font mais nous en étions incapables, ne maîtrisant absolument pas la conduite en deux-roues ni le code de la route balinais assez anarchique.
Pour les longues distances et les excursions, il est préférable de louer une voiture avec chauffeur privé pour la journée qui vous emmène où vous souhaitez. C’est très courant et assez peu onéreux (environ 35€ la journée).
Manger à Bali
Quoique j’ai pu manger à Bali, je n’ai pas été déçue. Tout est frais, bien préparé et copieux en général.
Les warungs sont de petits restaurants familiaux que vous trouverez un peu partout sur votre chemin et servent des plats traditionnels. La nourriture indonésienne est relativement relevée (pas mal d’épices comme le saté) mais c’est totalement supportable.
Le prix de la nourriture est extrêmement bon marché (dans les stands de rue, comptez environ 2 euros pour un plat traditionnel comme le nasi goreng).
En parallèle, l’offre vegan/veggie est incroyablement variée et de bonne qualité. Les enseignes Vegan/Yoga/mangeurs de graines-friendly sont un peu plus onéreuses que les warungs mais les salad bowls ou autres buddha bowls (très copieux) dépassent rarement les 6-7 euros.
J’aurai l’occasion de développer la partie gastronomique balinaise lors de mes prochains billets avec adresses gourmandes à la clef. Restez donc connectés !
Voilà donc un tour global des questions que vous pouvez vous poser si vous envisagez un voyage à Bali. Comme d’habitude, n’hésitez pas à m’interroger si quelque chose n’est pas clair. Je tenterai d’y répondre au mieux. Je vous donne rendez-vous pour la suite du voyage très vite !