Charleston

· Food, Mode, Voyage

Si vous jetez un coup d’oeil sur notre itinéraire de road-trip aux USA, nous montons doucement la côte Est : l’étape du jour est Charleston, en Caroline du sud.

Si nous devions la comparer à Savannah que nous venons de visiter, je dirais qu’elle est une version plus distinguée et luxueuse : cette opulence résultant cependant de son passé peu glorieux, sur fond d’esclavage et de guerre de secession.

Coucher de soleil sur Murray boulevard

J’ai personnellement préféré le charme de Savannah (bizarrement, les fantômes n’ont pas réussi à me dégoûter de la ville) mais on ne peut nier la beauté de Charleston ni occulter ses nombreux points d’intérêt (elle a d’ailleurs été élue Meilleure ville du monde en 2016, rien que ça). Découvrons-la donc ensemble !

 

Les maisons de Charleston

Ceci est une petite maison toute simple de Murray Bvd

Nous sommes restés 2 jours à Charleston et notre premier contact fut King street, cette rue commerçante aux façades art déco.

Dolce vita en Caroline du Sud…

La beauté de Charleston réside dans sa variété architecturale, encore plus que pour Savannah mais avec un esprit bourgeois omniprésent.

Visiter Charleston se fait facilement à pied (ou en calèche si vous souhaitez pousser davantage l’ambiance « Autant en emporte le vent ») mais c’est à pied que l’on peut admirer à loisir les façades et architecture des maisons de la ville.

Notre grand jeu était de décerner la palme de la plus jolie maison : Beaucoup de nominées et beaucoup d’élues car comme vous pouvez le constater, impossible de trouver une maison sans fioritures. Le grandiose est toujours au rendez-vous (surtout sur Murray blvd).

 

Rainbow row

La rue la plus photographiée de Charleston est certainement East Bay Street, la rue aux maisons colorées façon Rue Crémieux, très blogueuse-friendly.

L’alignement des 13 maisons couleur pastel de cette rue est d’ailleurs appelé Rainbow Row : vous saisissez visuellement pourquoi.

 

City Market

La zone touristique de Charleston se situe autour du City Market, un long marché couvert où vous trouverez certainement de quoi ramener un souvenir même s’il faudra faire le tri entre les babioles kitsch et les tee-shirts colorés Desigual-esques « I love Charleston ».

Les paniers tressés (sweetgrass baskets) sont la spécialité de la ville, vous en trouverez de toutes les formes ici.

Plus tentée par la nourriture (vous me connaissez), j’ai découvert aux alentours une excellente adresse pour un brunch ou petit déjeuner : ANOTHER BROKEN EGG CAFÉ (99 Market Street #4).

Inscrits sur liste d’attente et munis d’un bipper (Grey’s anatomy style), vous pouvez vous balader le temps qu’on vous « sonne » pour prendre votre table.

Au menu, le fameux Shrimp’n Grits (le gruau de maïs au crevettes, spécialité du sud que j’ai aimée tout particulièrement) accompagné d’omelettes en tous genres et de beignets.

Shrimp’n grits et beignets

Je viens peut-être de comprendre pourquoi la danse Charleston a été inventée dans cette ville, c’est sans doute pour éliminer les excès caloriques.

 

Waterfront park

Charleston n’est pas seulement un rassemblement immobilier luxueux, c’est aussi une ville très agréable pour prendre le temps de vivre, tout simplement.

Ce ponton sur le port était d’un reposant sans égal puisque l’on peut choisir de s’asseoir sur une balancelle pour admirer l’horizon (le temps d’assise est cependant limité, histoire de ne pas monopoliser la place).

 

Francis Marion Hotel

Après mon expérience hantée, quel bonheur et quelle chance d’avoir pu loger dans ce magnifique Francis Marion hôtel de Charleston (Merci Comptoir des voyages).

Datant de 1924, une ambiance « Gatsby le magnifique » à tous les niveaux, du hall à la chambre. J’ai ainsi pu récupérer aisément de ma nuit blanche !

 

Adresses gourmandes

Nous n’avons pas testé énormément d’adresses : il a fallu évacuer la ville assez rapidement car l’ouragan Matthew n’allait pas tarder à arriver, selon l’alerte (notre voyage date d’Octobre dernier). Nous avons été extrêmement chanceux, la ville a été prise dans la tempête 2 jours après notre départ. Voici cela dit 2 spots gourmands :

 

BON BÁNH MÌ (162 Spring Street)

Nourriture pas du tout locale puisque proposant des « bánh mì ». Mais l’adresse est tenue par un américain qui, amoureux de ce sandwich vietnamien (et du Vietnam) a voulu le réinterpréter à sa sauce.

Je préfère sans aucun doute l’original avec la baguette de pain plus croustillante mais l’endroit et l’accueil étaient chaleureux et la garniture originale et bien assaisonnée.

 

CHARLESTON CRAB HOUSE (Rainbow Market  41S Market Street)

L’endroit parfait pour déguster des fruits de mer en surplombant le city market via le rooftop.

 

Charleston est définitivement une ville qui mérite un arrêt : j’aurais adoré visiter les plantations de coton aux alentours mais la météo et le timing en a décidé autrement. J’espère que j’ai réussi à vous donner une vision globale de la ville mais il y a tant à voir que cela ne se limite pas à ce que je vous montre dans ce billet.

La prochaine destination sera sous un autre angle plus nostalgique et sentimental puisque nous partirons visiter la ville de ce cher Dawson Leery ! ♬ I don’t wanna wait ! ♬


Ma Tenue

1/ Robe La Redoute (2016)
Collier ASOS
Tee shirt dentelle Sweewë (déjà vu ici)
Baskets Superga (-20%)

2/ Top R Studio (déjà vu ici)
Jean mom Only
Babies Electra Repetto
Sac R Essentiel

Mi-saison

· Mode

Le printemps pointe timidement son nez de manière assez schizophrène : soleil frisquet ou pluie tempérée. S’habiller de manière cohérente relève du défi. Je ne sais pas encore si je dois remiser mes manteaux au placard ou non.

En attendant, j’ai trouvé une solution pour fêter l’arrivée du printemps sans défaillir face à un vent frais : je continue de porter mes pulls en cachemire… mais avec un trench ou une veste légère. Une option moins hivernale mais chaude.

Sinon, je continue à mettre l’accent sur les bijoux pour épicer une tenue : Une nouvelle paire de boucles d’oreilles à moins de 5€ trouvées lors d’un tour aux Galeries Lafayette le week-end dernier et un pendentif réalisé avec amour par la talentueuse Adeline pour Atelier B.

Celui-ci vient compléter ma bague et mon bracelet de la collection « Papyrus » que j’affectionne tout particulièrement (je vous montrerai les boucles d’oreilles prochainement).

D’ailleurs, si vous êtes sensible à l’esthétique Art deco de cette collection, Adeline m’a communiqué pour vous un code promo que je vous dévoile en fin de billet. Bonne semaine !


Ma Tenue

Trench rose/nude R Essentiel (-20%)
Pull cachemire R Essentiel (-40%)
Jean crop flare Iro
Ballerines léopard Boden (déjà vues ici) (similaires ici)
Sac Close (déjà vu ici)

Bracelets Dinh Van, Thomas Sabo, Mya Bay, Louis Vuitton
Boucles d’oreilles Balaboosté
Montre Cluse
Bague, bracelet et collier pendentif Papyrus Atelier B
(-20% sur les bijoux Atelier B avec le code TKBB20)

Extension de cils « Volume russe » Les cils de Marie (déjà vue ici)
Cire à sourcil en crayon Brow Drama Pomade « Châtain » Maybelline NY
Rouges à lèvres Le rouge Crayon de couleur jumbo « N°1 Nude » Chanel
+ Color riche « Dahlia Insolent 135 » L’Oréal Paris

 

Savannah

· Food, Mode, Voyage

Suite du road-trip aux USA : Nous nous retrouvons aujourd’hui en Géorgie dans la charmante et mystérieuse Savannah. Avant d’y mettre les pieds, je ne connaissais rien de cette ville. Côté découverte, l’ignorance a du bon… mais réserve aussi parfois quelques surprises !

En effet, je vous dévoilerai les détails d’une nuit qui fut assez mouvementée… Mais pour l’heure, partons visiter la ville le cœur léger avec un soleil qui ne manque pas à l’appel.

 

Premiers pas à Savannah

Nous sommes restés 2 jours à Savannah (bon timing, selon moi) et le premier contact fut enchanteur. Cette architecture, les rues agrémentées de squares, parcs et de végétation débordante… comment rester insensible ?

Un plan en forme de damier, dû à son fondateur, le général britannique James Edward Oglethorpe (ayant débarqué ici en 1733 avec des immigrants Anglais et Écossais) facilite follement le repérage sur une carte. Il est donc très aisé de trouver telle ou telle adresse que l’on aura repérée au préalable.

 

Verdure et architecture

Jepson Center of arts

Forsyth park

Cela dit, on peut aussi choisir de se balader sans but précis, ce que nous avons fait. Nous avons commencé la balade du côté de Forsyth park pour rejoindre petit à petit les quais du fleuve Savannah en zig-zaguant dans les ruelles le long des squares.

« Petit » bateau sur le fleuve Savannah

Pas besoin d’établir un itinéraire, laissez-vous porter par ce que la ville apporte au fil de la promenade.

Cathédrale Saint Jean Baptiste

Quand je parlais de mystérieuse Savannah, cela est en partie dû à cette végétation étrange que l’on trouve accrochée aux arbres : la mousse espagnole. Une sorte de parasite qui transforme les chênes séculaires en neo-saules pleureurs. Il y en a partout !

Les maisons de Savannah sont aussi magnifiques les unes que les autres. Fer forgé, briques, couleurs, tous les styles sont de la partie.

Owens-Thomas House ayant reçu la visite du Marquis de Lafayette en 1825

 

Savannah College of Art and Design (SCAD)

La ville de Savannah est réputée pour son école des beaux arts. La ville est tellement propice à l’inspiration artistique que je ne m’étonne pas de la présence de cet établissement.

SCAD Art’s Café

Lors de notre balade, nous avons trouvé ce café situé en face du SCAD, tenu par des étudiants et proposant des objets dérivés aux couleurs de l’école (La boutique/concept store en face du café propose des bijoux et objets de déco qui valent aussi le coup d’oeil)

Salade, panini et açai bowl au Art’s café SCAD

Côté nourriture, j’avais besoin d’une pause dans le régime burger/ « all you can eat » américain et les salades et açai bowls proposés étaient parfaits pour cela. À noter la déco originale avec ce bus anglais servant de cuisine et de comptoir insolites !

 

Cours Forrest cours !

Pour l’anecdote cinématographique, la scène de début de Forrest Gump, sur un banc, dans laquelle une plume d’oiseau atterrit à ses pieds a été filmée à Savannah, plus précisément sur le square Chippewa.

Ce dernier était en travaux lors de notre passage et le banc a été déplacé (dans un musée de la ville) mais c’est assez étonnant de se dire que c’était là.

Square Chippewa

Vitrine du Laurie’s / Debie’s restaurant

Au gré de la balade, nous avons également trouvé le café/diner du film (Laurie’s / Debie’s restaurant :10 W State Street) dans lequel Jenny a travaillé lorsqu’elle apprend que Forrest fait le tour du monde en courant. On ne le reconnait pas vraiment mais la fresque sur la vitre permet de rappeler les bons moments du film.

 

Une ville hantée

FANTÔÔÔÔÔME es-tu là?

Savannah est réputée pour être l’une des villes les plus hantées des Etats-Unis (ou du monde ?) et ça, je ne le savais pas avant d’y mettre les pieds.

Il existe même des « Ghost tours » organisés de nuit durant lesquels on parcourt la ville en écoutant des histoires terrifiantes au sujet de la ville. Je peux vous dire que je me suis bien passée de ce genre de visite.

Cimetière de Colonial Park

Je ne crois pas particulièrement aux fantômes mais disons que j’ai une imagination très prolixe : la moindre ambiance un peu dérangeante peut m’envoyer directement dans les méandres de l’angoisse et c’est facile pour moi de voir apparaître un zombie dansant ou un serial killer rodant dans les parages.

 

Une nuit au 17 HUNDRED 90 INN

L’affiche de « bienvenue » trouvée à la réception de l’hôtel…

J’en viens donc à notre fameuse nuit réservée avec négligence (ou sadisme ?) par mon cher et tendre au 17 Hundred 90 Inn. Il faut savoir que mon homme s’est occupé de la réservation de tous nos hôtels lors du road-trip : je lui ai fait confiance sur ce point-là et je n’aurais peut-être pas dû (il n’était pas au courant lors de la réservation, soi-disant : MAIS BIEN SÛR !).

Si vous avez suivi mon Instagram story en automne dernier, vous avez eu un aperçu de l’ambiance de la guest house où nous avons passé la nuit (et ma capacité à être chochotte).

Lors du check-in, rien de spécial, le lieu est assez vieillot mais propre. Nous sommes accueillis par un réceptionniste très sympathique, souriant voire trop (haha). Je tombe alors sur un papier affiché fièrement au mur : l’hôtel serait hanté par 3 fantômes, notamment par « Anna à la chambre 204 qui se serait défenestrée (ou poussée par son mari ?) suite à un désespoir amoureux. »

« Des gens ont remarqué des phénomènes inexpliqués lors de leur séjour : Draps se découvrant au milieu de la nuit, objets changeant de place sans raison »… Gaaaa ! Ma raison me murmure que cela contribue aux croyances locales et que ce ne sont que des légendes mais en vrai, je suis totalement flippée.

Surtout lorsque nous entrons dans notre chambre 402 (de 402 à 204 il n’y a qu’un changement de chiffres à faire hein !). Ambiance victorienne pas particulièrement effrayante SI SEULEMENT je n’avais pas lu ces histoires de phénomènes étranges auparavant.

Cela dit, miroirs en face et sur le côté du lit (pas Feng shui du tout), des rideaux qui bougent à cause de la clim (ou un esprit malin?), une lampe à la lumière instable, une WIFI qui ne fonctionne pas (…le cauchemar pour une blogueuse !).

Le gentil et souriant réceptionniste vient à la rescousse pour la WIFI, toujours très avenant mais après avoir trifouillé la box, annonce avec regret qu’il ne peut rien faire de plus, toujours en souriant (=Flippant). Je fais donc mon deuil au sujet de la wifi mais j’avertis mon homme que je ne le lâcherai pas d’une semelle pendant la nuit.

Ses allées et venues dans la salle de bain sont donc accompagnées en permanence de mon escorte rapprochée, même sous la douche (et je le badigeonne de savon au cas où il ait envie de sortir de la douche sans moi= Qui est psychopathe dans l’histoire hein ? haha).

Je n’ai pas pris de photo de la salle de bain, désolée, mais imaginez-la de couleur vert pastel avec une douche fermée (Flippant-Bis) et une baignoire, avec accès direct sur la rue via une porte vitrée floutée (=Flippant-Ter).

Tous ces éléments et cette ambiance ont fait que je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit (ou dormi 4 ou 5 minutes, je ne sais plus) accrochée à mon homme qui dormait tranquillement comme un ange (ou un diable ?). Bien qu’éveillée, je n’ai cependant pas ouvert les yeux pour ne pas croiser de reflet dans les miroirs avoisinants ou voir ces fameux draps qui se soulèvent mais la crispation était bien présente… et l’imagination allait bon train de toutes manières ! En tous cas, j’ai survécu.

On en rit maintenant et mon homme se targue de m’avoir fait vivre une expérience hors du commun (mouais !) mais je déconseille toutefois l’endroit aux âmes trop sensibles ou imaginatives.

J’ai bien conscience d’avoir été un peu ridicule ce jour-là mais c’est clairement le genre de nuit que je ne veux absolument pas revivre. Pour info, le petit déjeuner n’était pas vraiment satisfaisant, si ça peut vous décider de ne pas réserver cet endroit haha !

 

Quelques adresses à Savannah

Tout le long de ce billet, vous avez pu noter quelques points d’intérêt gourmands ou culturels. Je vous les liste avec quelques autres adresses ici :

 

FRIEZE shop (1 W Jones Street) Boutique de déco dans laquelle j’ai trouvé mes petits oiseaux en terre cuite accrochés sur le mur ici.

ART’S Café SCAD (345 Bull Street) Café, boutique (à côté du café Gryphon)

SCAD MUSEUM OF ART (601 Turner Blvd) destiné à inspirer les étudiants du collège et à attirer les visiteurs férus d’art contemporains.

 

JEPSON CENTER OF ARTS (207 W York Street) Art contemporain, peinture et sculpture au programme

 

E. SHAVER BOOKSELLER (326 Bull Street) une jolie petite librairie comme on pourrait en trouver à Notting Hill : j’y ai trouvé un livre d’illustrations sur les films de Wes Anderson.

 

LEOPOLD’S ICE CREAM (212 E Broughton Street) Meilleur glacier de savannah datant de près d’un siècle. File d’attente à prévoir.

 

ROCKS ON THE RIVER (102 W Bay Street) Brunch ou petit déjeuner avec de délicieux oeufs bénédicte au grits (sorte de gruau, spécialité du sud) de crevettes.

Par contre, à éviter (selon moi) Lady & Sons : j’avais lu que c’était l’endroit parfait pour déguster de la bonne cuisine du sud, cuisine de grand mère comme à la maison. Mais je crois que nous n’avons pas la même vision de la cuisine de grand-mère. Déception : buffet trop sommaire façon cafeteria bas de gamme et cuisine trop grasse.

 

J’espère que vous avez aimé lire mon expérience de Savannah. J’ai conscience d’avoir été un peu extrême dans mon ressenti de l’hôtel « hanté » mais on ne change pas une flipette, que voulez-vous !

En tous cas, j’espère que cela ne vous découragera pas de visiter cette ville car malgré tout, la beauté des lieux me donne envie d’y revenir… mais dans un hôtel non hanté de préférence !


Ma Tenue

1/ Collier ASOS
Combinaison Vero Moda (-60%)
Tee shirt Cheap monday
Sandales La Redoute
Sac seau R Essentiel

2/ Robe Kamomeya
Canotier Topshop
Espadrilles Sézane

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